Respiration glosso-pharyngée
12 mars 2017
(Grand merci à Chantal, qui vient peut-être de me rendre un profond service)
Tout est parti d'un statut entrevu la veille sur le fil FB d'une amie. Il se trouve que les histoires d'apnée m'intéressent, mélange des conséquences d'une enfance passée à beaucoup tousser (et d'une facilité à être malade de ce côté-là), de mon appétence pour la nage et tout ce qui s'y rattache, du travail que j'ai fait lorsque je chantais, et d'une curiosité liée à la thalassémie - tout ce qui peut aider à mieux respirer, doit pouvoir faciliter la vie quotidienne -.
J'aime aussi beaucoup nager sans trop prendre de respirations, ça peut paraître bizarre, mais je trouve ça fatiguant. Et donc je sais comment avec palmes parcourir 25 m, je mesure combien il n'est pas évident de faire davantage.
Alors j'y vais voir, 175 m sous la glace, ça me paraît inatteignable - même pour un homme jeune et de pleine santé et s'entraînant et ayant un cœur lent et pratiquant différentes sortes de mises en condition -. Depuis que mon corps supporte moins mal qu'autrefois le froid, le côté "glace" m'impressionne moins, alors je vais voir de plus près les records sans conditions particulières.
Fascinée, je vais voir une V.O. en italien
Il y est question d'une technique de respiration particulière, le "frog" ou respiration glosso-pharyngée, je trouve un .doc qui l'explique, au départ elle sert aux patients atteints de pathologies qui les gênent pour respirer.
Songeant à La fille aux craies - je pense à elle souvent, ce dialogue interrompu -, je poursuis mes recherches et un jeune homme qui avait 22 ans en 1973 fait une démonstration instructive mais si triste (1), puis je trouve une video technique glossopharyngeal breathing
et je ne sais pas encore exactement en quoi, mais je viens d'apprendre quelque chose qui me servira.
C'était donc une belle journée.
(1) Il travaille à sa survie, le présentateur frétille devant le spectaculaire.
PS : Et le danger, je m'en doutais, c'est le blackout. Celui-ci particulièrement impressionnant car je ne sais pas à quels indices les plongeurs accompagnant le décèlent, le plongeur à mes yeux de non-connaisseuse semble continuer. L'autre, que je ne connaissais pas est le samba (perte de contrôle des muscles)