L'art et la manière de passer à côté d'une soirée théâtre (alors que le spectacle est bien)
BDJ : Un "à volonté" japonais

Deux réponses à des questions triviales que je ne m'étais pas (ou à peine) posées

 

    Journées archi-pleines, salon du livre, stage de natation, lectures en retard de ce sombre hiver ... La vie m'est redevenue vive (et comment) mais le temps personnel disponible n'est pas franchement revenu pour autant. 

Au passage j'ai appris deux choses comme je les aime : d'une probable parfaite inutilité, mais qui répondent à des questions concrètes que je ne m'étais pas posées.

Ainsi :

Les nageurs de compétition de très haut niveau, passent une partie très importante de leur temps à ... manger. Je ne suis pas stupide, je me doutais que comme la plupart des sportifs de haut niveaux ils avaient besoin d'un apport calorique supérieur à la moyenne. Seulement un ancien jeune espoir qui a tâté des entraînements à doses sérieuses expliquait qu'un Phelps dans son sommet ou ses collègues, pour avaler leurs kilomètres de piscine quotidiens avaient besoin de 12500 calories / jour ce qui faisait en gros l'équivalent de cinq repas. Et qu'en période de préparation pour une compétition précise leur vie c'était nager, manger, dormir.
Depuis ce week-end je suis admirative d'eux pour une raison supplémentaire que je n'avais jamais envisagée avant : comment font-ils pour préserver leur peau du chlore ? Avec ce week-end au cours duquel j'ai (nous, les camarades de club tout autant, avons) passée (passés) 7 à 8 heures dans l'eau de différentes piscines, j'ai dû me tartiner de crèmes hydratantes pour que ça cesse d'être rouge et de tirer. Si les champions doivent s'enduirent leur grand corps à chaque fois qu'ils ont un entraînement, ça doit finir par former des heures cumulées de traitement.

Il m'est arrivé plus d'une fois de m'étonner des éditions aux couvertures en papier à peine plus épais datant des années 20 à 40 du siècle précédent. Or il s'agissait souvent de grandes maisons d'éditions. Il a fallu qu'au salon du livre j'écoute un des responsables des éditions La Pléiade pour apprendre qu'en ces temps-là on considérait que chaque acheteur de livre allait ensuite procéder lui-même à la mise en reliure de l'ouvrage. 
Tout simplement. 
Peut-être que pour tout le monde c'était évident. 

 

 

 

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