BDJ : Un "à volonté" japonais
28 mars 2017
L'âge prend chez moi, pour l'instant, des formes très supportables, et finalement ne se manifeste concrètement que par un besoin plus grand de récupération, ou un temps plus long nécessaire pour reconstituer l'énergie.
En pratique, cela fait que lorsque je rentre du travail, alors qu'autrefois je retrouvais les enfants, m'occupais des bains, du repas, de caler une lessive, lire l'histoire du soir, je n'ai de nos jours plus grand courage résiduel pour préparer quoi que ce soit, d'autant que je ne suis plus la seule adulte, loin de là. Donc non seulement l'énergie mais également la motivation, n'y est pas. Chacun des présents est capable d'assurer aussi bien ou mal que moi.
Alors quand le fiston a proposé, comme j'étais rentrée un peu tard (1) et que sa sœur sortait (du coup, que préparer pour seulement nous deux ?), que nous tentions le "à volonté" japonais qui depuis plusieurs années au coin de la rue s'est installé (2), je ne me suis pas vraiment fait prier. Son père est arrivé alors que l'on partait, s'est laissé convaincre par l'argument financier, et nous voilà parti, luxe inouï, pour un restau. en semaine, et à trois. Ce qu'à l'ordinaire nous ne nous permettons pas.
Alors, comme la formule était ludique, un peu de joie de vivre est revenue par là. Effet de printemps après ce rude hiver, ensemble, rieurs. Ça compte, parfois.
(1) problèmes de train Gare du Nord, repassé par Ermont et le RER C
(2) Je l'avoue, allez, la gentrification de notre quartier ne comporte pas que des inconvénients.