Their little China girls
30 janvier 2017
Ce n'est pas parce que des fous sont au pouvoir (enfin surtout un) et que la mort rôde un peu trop près ces derniers mois, qu'il faut oublier de se cultiver.
Voici donc un bel article d'Atlas Obscura (1) sur les China Girls des débuts de bobine au cinéma.
C'est beaucoup plus qu'anecdotique. Et très porteur d'histoires et marqueurs d'époque.
J'ignorais, je crois, leur existence, il me semble que c'est la première fois que j'en entends parler, je croyais qu'il y avait des mires avec toutes les couleurs ou toutes les nuances de gris comme celles de la télé de quand j'étais petite. J'ignorais (ou j'avais totalement oublié) qu'il y eût des visages humains. Pourtant je connaissais l'histoire des Shirley cards en photographie (et l'absence de calibrage sur des peaux autres que blanches, pendant fort longtemps). Leur nom viendrait de mannequins de porcelaine utilisés dans les tout premiers temps (ou d'un maquillage destiné à faire que les modèles y ressemblaient).
Et accessoirement, un an après la mort de l'artiste et trente-quatre ans après le succès de cette chanson, je viens seulement de piger le sens complet des paroles du China girl de David Bowie.
It was about time.
(Rigole, va)
[copie d'écran issue de l'article]
(1) 'The Forgotten "China Girls" Hidden at the Beginning of Old Films' by Sarah Laskow
PS : Et au passage la découverte du blog passionnant pour les cinéphiles, de la Chicago Film Society