Ce que je souhaiterais (pour ma mère)
19 janvier 2017
Ce que je souhaiterais pour ma mère puisque l'hôpital n'a pas ou plus pour rôle d'accompagner la fin de vie des patients (1), c'est qu'elle puisse aller dans une unité de soins palliatifs.
Seulement voilà il faut qu'elle soit d'accord, or là elle ne voit pas trop le problème, elle est chez elle et du monde passe, parfois elle est seule, ne se sent pas bien elle déclenche l'alarme et les pompiers viennent, ce qui lui semble parfaitement normal ; il faut aussi que le médecin référent à l'hôpital soit d'accord pour remplir le dossier et tenter l'admission, il faut, je le suppose, passer par l'assistante sociale de l'hôpital qui s'est bien débarrassé d'elle (selon les protocoles en vigueur, on ne peut pas le leur reprocher) mais dont elle dépend, et il faut enfin qu'il y ait une place qui se libère, pour une prise en charge de la fin de vie. Sachant qu'on ne sait pas trop - si elle peut avoir un temps de mieux, si tout sera fini en quelques jours / mois / années. Elle n'exprime pas le désir d'en finir. C'est un entre-deux très étrange (2).
Bon, en attendant je pose le lien là afin de le retrouver en un clic si d'aventure les choses venaient enfin à évoluer et que je puisse avoir, qui sait, à un moment donné enfin voix au chapitre. Et la liste des conditions d'admission est ici.
(1) Je suis suffisamment âgée pour me souvenir d'un temps où l'on considérait qu'il fallait dans les hôpitaux suffisamment de lits et de soignants pour pouvoir prendre en charge les personnes malades et non pas l'inverse (on dispose de tant de lits pas plus et il ne faut pas admettre plus de monde et donc s'arranger pour qu'il n'y ait pas davantage de patients directement présents.
(2) Comment serons-nous quand notre tour viendra (si toutefois le monde n'est pas détruit d'ici là) ?