Monday morning
19 décembre 2016
Garder le cap devient primordial, impossible de prévoir quoi que ce soit, à quel moment peut prendre fin ce qui ressemble déjà à une agonie (1). Il y a le travail, heureusement très prenant, mais qui reste à la merci de quelque Tatie Danielle dont l'objectif ultime puisqu'elle n'a pas une bonne vie est de gâcher celle des autres et qui peuvent polluer une journée, différemment mais à même échelle qu'un extrêmiste de droite venu commander ses ouvrages favoris (2).
Il y a les amis, un grand un immense merci à ceux qui m'ont offert hier après le travail une bolée d'oxygène, je me sentais étouffer. Seulement voilà ce qui fait que les temps sont préoccupés et préoccupants rapte tout temps libre et donc occasion de se voir, de passer un bon moment. Je n'ai pu ni passer chez Charybde, ni passer chez Véronique. Je n'ai pas revu mon vieil ami (qui lui même est dans une boucle hosto-boulot-dodo, mais différemment) depuis la fête de la musique. Je sens comme si j'avais perdu un frère. Ça n'aide pas.
Alors il faut aller de l'avant, malgré tout et quand même.
De toutes façons les urgences appellent et par ailleurs la nécessité de gagner sa vie.
Pour tenir me restent quelques rêves simples de belles piscines. Bien des choses peuvent sembler moins lourdes après avoir longuement nagé.
(1) Alors que si la patience consentait à quelques soins, dont l'un est assez simple et de soulagement immédiat, plusieurs mois, voire une année, qui sait, seraient encore possibles, sans que rien ne soit entrepris de douloureux ou particulièrement invalidant, en plus.
(2) On a échappé à "m. K." sans doute qu'il l'a déjà.
[crédit photo Julie Lemainque - Boittiaux hier à Tignes]