Plus rien ne semble impossible, alors pourquoi pas ?
10 novembre 2016
Un chanteur prix Nobel de littérature, un trublion testostéro-hystérique à la tête d'une puissance mondiale, et pourquoi pas une mauvaise ménagère de plus de cinquante ans en plus thalassémique capable de triathlon ? Je suis parfaitement raccord avec l'air de ce temps.
Je viens de recevoir ma licence et dans ce monde chaotique et désespérant, c'est un réconfort important. Beaucoup de travail en perspective afin de parvenir à un niveau minimal (1), mais justement.
(c'est ça qui est stimulant et permet de garder son calme)
Ce type de secours qui ne contribue qu'à permettre de tenir le coup à titre personnel, a ses limites, la diffusion de Springsteen, Born in the USA à la musique d'ambiance de l'accueil, alors que je sortais tranquillement, l'esprit enfin débarrassé des craintes légitimes pour ce qui nous pend au nez, est venu splendidement me le rappeler.
(1) testé ce matin, à mon rythme actuel je fais 47 minutes aux 1500 m en natation, ce qui est un peu juste pour pouvoir participer sans être écartée en cours d'épreuve au triathlon d'Enghien les Bains que je rêve de boucler en distances olympiques. Le vélo, je n'en parle même pas, j'ai calculé qu'il fallait accomplir le parcours en 27km/h de moyenne, malgré la côte de Saint Prix escaladée deux fois. J'en suis très très loin