Le jour des bonnets (de bains)
Bécassine béatitude absolue

Les tenues

20161018_225830

Je n'achète pratiquement plus de vêtements fors quelques occasions qui nécessitent une tenue particulière, par exemple pour assister à un mariage, ou il y a trois ans pour me vêtir en vue d'un entretien d'embauche. En fait j'utilise ce que j'ai, et pour le reste je me débrouille en mode Fortunes de rues - lorsque je travaillais dans le XVIème arrondissement, j'ai refait la garde robe de toute la famille, l'air de rien.

À présent que l'inscription dans un club de triathlon me conduit à acheter d'un seul coup un complet équipement, aux couleurs de celui-ci, je suis donc toute surprise de cette profusion vestimentaire, d'une séance d'essayage durant laquelle je n'ai pas à arbitrer par manque de budget, mais qui sert simplement à déterminer la meilleure taille car les différentes pièces à acquérir sont déjà déterminées.

Du coup et pour la première fois de ma vie j'ai pu entrevoir l'ombre du début du frémissement de compréhension de ce qui poussait tant de personnes à aller parfois "faire du shopping", car c'est effectivement vaguement agréable que de sélectionner ce qu'on sera amené-e-s à porter, du moins lorsque le budget y est. Et où personne ne viendra vous faire le moindre reproche puisque c'est obligatoire.

Depuis mon enfance et les sessions achats de chaussures en Italie (plus belles, moins chères), j'avais oublié qu'effectivement, acheter peut comporter une part de plaisir, de festivité.

À part ça enfiler la tenue du club ça donner un préambule de trac. Serais-je [un jour] à la hauteur ?

 

[photos : contrairement aux apparences ce ne sont pas les couleurs du club (et j'ignore s'il y a coïncidence ou concertation)]

Commentaires