L'Instant de Poésie du Samedi - IPSA 1
20 août 2016
Comme ça m'énerve ces rêves qui s'évanouissent peu après le réveil alors qu'on croyait s'en souvenir et qu'on le souhaitait (certains de mes rêves me font bien marrer, d'autres m'apprennent des choses que je n'avais pas comprises ...), je tente de prendre des notes. Depuis que j'ai un chouette téléfonino, je tente de les prendre avec, ça horodate et c'est parfois surprenant - au matin on croit avoir dormi d'un bloc on s'aperçoit qu'à 2h38 notre cerveau s'amusait à nous faire vivre la vie sexuelle dont la journée nous laisse privé-e-s, ou à inventer de nouveaux modes de transports qui rangent la transplanation d'Harry Potter au rang de vieux procédés - et puis avec l'autocorrect et ses suggestions que l'on est trop endormis pour re-corriger, ça donne au réveil des rigolades de poésie involontaire réussie.
Ainsi donc cette nuit :
Chez le vice-consul qui jouait divinement du violon, ma cousine Claire, mon cousin Vincent et leurs enfants autres qu'en vrai et tous minots dont un petit tout vif argent un peu le genre de Noé (1).
Nous repartons mardi il faut qu'on se voie avant.
Je pense qu'en retravaillant un brin, ça ferait un poème. Ce que les notes ne disent pas mais dont je me souviens grâce à elles c'est que le début était une mise en images, comme une adaptation du début du Ravissement [de Lol V. Stein]. Si je rêve des films que je ferais de tous les livres que je lis, je n'ai pas fini. Pas étonnant que je dorme tant.
Autre bouffée de poésie, cette fois-ci scientifique, grâce @Kozlika et @Nasiviru qui ont relancé le lien jusqu'à moi, ce montage formidable de Josh Worth qui permet de prendre conscience de certaines choses :
If the moon were only one pixel
Prenez le temps de scrowler si vous le pouvez. It's worth it
(1) Il ne s'agit pas de l'ami Noé C. mais d'un jeune Noé à présent perdu de vu par ricochets et que j'ai connu encore gamin. Il est adulte à présent. Probablement étudiant.