Quand une radio fait du bon boulot
365 (Une photo par jour pendant une année)

Ange Pitou

 

    J'ai cette chance de n'avoir pas besoin de dispositif extérieur d'écoute pour me passer de la musique dans ma tête, chance parfois un peu pesante lorsque c'est un air que mon cerveau auto-diffuse qui me réveille le matin (1) et sans doute un peu risquée de nos jours où ceux qui font la manche viennent vous parler et s'offusquent d'une absence de réponse : de l'extérieur rien ne permet de voir que j'écoute un air d'opéra, une partita de Bach ou une petite chanson (2). 

Et parfois j'ai droit à une variante silencieuse, des mots qui déboulent, s'incrustent, insistent et si je dormais me réveillent. 

Ce matin je me suis sans doute redressée sur mon lit, mon cerveau me criait : 

Ange Pitou

Souvenir précis une fois l'ensemble des neurones réveillés, de l'avoir lu ado ou jeune, que ma mère l'avait dans cette édition populaire de grands classiques de la littérature, c'est elle qui me l'avait conseillé, doute sur l'auteur (Balzac ou Dumas ?) souvenir d'avoir aimé.

Ça m'a donné fichtre envie de le relire. 

Mais j'ai quand même été réveillée un peu trop en sursaut.

 

(1) Ainsi hier C'est Karma Chameleon qui m'a réveillée auquel Hey little girl a succédé. Plus tard dans la journée ce fut un air de Whitney Houston (alors que je n'ai aucun goût pour les chanteuses américaines à grosse voix, je préfère les harmoniques du jazz et tant qu'à mettre de la puissance l'opéra). Mais cette musique là au moins je savais pourquoi : elle venait du film Toni Erdmann vu dimanche au cinéma. 

(2) Sans compter que quand je lis un vrai bon livre je suis à l'intérieur. J'ai branché le module mental interne de surveillance de la prochaine station, et je m'absente pour le reste complètement. 

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