Marilyn lisait
31 juillet 2016
C'est curieux, alors que je ne peux m'empêcher de me sentir "dans l'autre camp" face aux femmes trophées, non pas tant de n'en avoir rien du physique à la base - de nos jours tout peut être recréé -, mais de n'en avoir rien à carrer de correspondre à ce qui fait rêver les hommes. Il doit quand même bien en exister d'intelligents qui font passer les affinités avant les apparences, je refuse encore de croire que pour tous les hommes (hétérosexuels) les femmes ne sont qu'une sorte de gibier qui saurait parler, alors que je me sens par certains côtés proche de Simone Signoret, que j'ai toujours été en colère de la façon dont Rita Hayworth avait été traitée, j'ai toujours éprouvé pour Marilyn une forme d'empathie, de regret, de respect. Il y avait quelqu'un sous le grimage qui lui avait ouvert la voie du grand succès, mais aussi l'emprisonnait.
Je savais depuis longtemps qu'elle était lectrice. Je ne sais plus comment, si ça tombe c'était dans une interview d'Arthur Miller sur laquelle j'étais tombée en cherchant quelque chose au sujet d'Henry, mon voisin des temps anciens. Et puis il y avait eu un bel ouvrage édité par Bernard Comment et qui parlait fort bien d'elle.
Bref, Marilyn qui lit, je savais.
Pour autant les photos que partagent Anne Savelli pour l'un de ses travaux en cours m'espantent, me stupéfient. Tant et tant et tant d'images dans lesquelles Marilyn lit. Et certaines si belles, presque naturelles, sans trop de fards, ni trop posées - ou alors c'est du très grand art en mode faire semblant d'un instantané sur le vif -. Je me régale de ces partages en attendant avec une légère impatience qui grandit, l'heure de découvrir le travail issu de cette documentation.
(et sans doute que ça m'aide aussi à ne pas détester toutes les peroxydées pour le mal que l'on m'a fait) #fairelapartdeschoses (s'en efforcer)