Punk(s) not dead
La Tour

Parc des Chanteraines : un essai

 

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J'ai profité d'être seule pour prendre le RER de bon matin, descendre à Gennevilliers et explorer le parc des Chanteraines. 

L'idée n'était pas tant de courir, ou de réparer un trou dans ma connaissance des environs (1) que de prospecter pour un chemin possible à l'aller ou au retour de mon boulot. 

D'où cette photo afin de disposer des horaires. Entre avril et septembre, je devrais pouvoir circuler.

Le temps était idéal, ce sont ces journées de mi-saison dans lesquelles à Paris il est possible de se sentir dehors comme dedans (ou l'inverse) et j'adore ça. Donc un simple tee-shirt et tout va bien.

J'ai pu aller au delà du bout du parc, explorer quelques zones industrielles semi-aménagées, des endroits dont je me suis dit que la fréquentation n'était peut-être pas trop prudente. J'ai expérimenté une chaise-longue avec vue sur grillage, ce qui surprend un peu, constaté que des passerelles figurant sur les plans n'existaient que dans les rêves de ceux qui les avaient conçus, déniché des chemins cartographiés comme s'ils étaient publics alors qu'ils étaient privés, traversé des ""zones de silence" (?), mesuré combien l'autoroute polluait et créait une frontière, ainsi que des dead-ends (ça dit mieux ce que ça veut dire en anglais).

Je suis restée à un moment dix minutes à un quart d'heure sans croiser d'être humain non motorisé (et encore : assez peu). En moyenne couronne, en pleine journée par beau temps c'est excessivement rare et peu recommandé (2). 

Et au bout du compte j'ai pris un bus 138 pour rentrer car j'étais quand même un peu loin.

J'en ai profité pour saluer Paulo V. (tant qu'à faire). 

Et profité d'être seule pour m'arrêter quand ça me chantait, histoire de garder une trace photographique des endroits traversés.

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(1) Nous habitons sur zone depuis 1988 et je n'y avais jamais vraiment mis les pieds (peut-être juste une fois, au bord, entre deux trains, quelque chose comme ça). Et ce n'est pas faute qu'on nous l'ait recommandé.
(2) Je reste comme à l'enfance fascinée par les déserts urbains.

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