Le quatre-quatre
04 février 2016
Tout s'était passé à ce point comme dans un rêve, ou mieux ou pire, c'était comme de rejoindre un rêve que j'avais déjà fait, que lorsque la personne qui me recevait a proposé malgré son emploi du temps chargé de me raccompagner en voiture à la gare "pratique" (1) et que sur le parking là où l'on se dirigeait, j'ai vu un massif quatre-quatre, ça m'a presque soulagée : s'il y avait un bémol, une ombre de truc décevant, c'est qu'on était bel et bien en vrai.
Et puis elle est allée un peu plus loin en fait, vers un monospace familial d'un bleu métallique à me donner des nostalgies, sans doute le véhicule que j'aurais choisi si j'avais eu trois enfants et non deux, l'usage quotidien d'une voiture, et aussi les moyens [financiers].
Intérieurement, j'ai souri.
[Cette journée fut un rêve jusqu'au bout, y compris de voir que l'homme de la maison s'était à se point intéressé à mon expédition soudaine (j'avais à peine pris le temps de le prévenir par texto que je filais), qu'il avait regardé sur google street view - et cru à un autre nom car google street view date de 2011 dans le quartier -, mais ça m'a fait chaud au cœur que ça lui plaise ainsi]
(1) Il y a aussi une gare proche mais avec en journée un temps d'attente potentiel long.