J'avais cru être délivrée (ça n'était pas si faux, mais pas non plus si simple)
21 février 2016
Je redécouvre que c'est lorsque F. m'a confirmé avoir bien connu lui aussi V. que je me suis sentie enfin dégagée de ce lien avec elle qui avait mal tourné.
Ce qu'il m'a à cette occasion appris sur sa façon de faire, dont je n'avais pas été la seule personne à faire les frais.
Croyant m'être libérée, je ne faisais au fond que changer d'emprise, tout en étant alors persuadée qu'au contraire non - comme si le fait qu'ils se soient connus empêchait désormais notre relation -.
Je me souviens que la façon dont j'avais pigé leur lien était vraiment étrange : j'en avais eu dès avril 2004 la trace sous le nez et il avait fallu un rangement dans mes livres début 2009 et tomber sur cet exemplaire d'une obscure publication de type "résultat de résidence" pour que je vois, sur ce projet pourtant beaucoup plus ponctuel, leur association.
Que je le veuille ou non et quoi qu'il advienne par la suite, ces deux là auront rudement compté, et bien qu'elle ait par deux fois ainsi été mise en danger mon existence en est sortie améliorée.
Ils m'auront fait sortir du "métro-boulot-dodo" auquel j'étais de par le déterminisme social, y compris celui qui s'applique aux transfuges, condamnée.
À l'orée d'une nouvelle étape, réjouissante, de ma vie professionnelle, je leur en sais gré.
Et s'il me dure une bonne santé, je suis loin d'avoir dit, d'avoir écrit mon dernier mot pour rejoindre un jour la place que pour moi ils entrevoyaient.