Où ça va se nicher
19 octobre 2015
Grâce à Alexis Fradier qui avait relayé l'article de Rosie Cima, j'apprends que les films pendant des années étaient conçus pour mettre en valeur la peau dite blanche (1) :
How Photography Was Optimized for White Skin Color
Ça ne m'avait pas même effleuré qu'une telle question se pose (2). Eussé-je remarqué le problème je me serais dit que c'était mon absence de compétence en tant que photographe qui était en jeu et n'aurais pas soupçonné la pellicule - du temps de l'argentique -, ni les réglages standards de balance des blancs.
Si j'avais eu vent de la réaction de Godard au sujet d'une marque précise de pellicules, j'aurais plutôt songé, quel génie cet homme, mais n'empêche quelle diva.
Et en voyant Sidney Poitier transpirer je n'aurais jamais supposé que c'était parce qu'il devait supporter davantage de projecteurs que ses partenaires pâles.
Confirmation de plus si besoin en était, que les apparences sont trompeuses et en matière de comportements humains, le pire souvent hélas la meilleure explication.
PS : Au passage j'ai enfin appris pourquoi on disait une Shirley.
(1) Une question enfantine que je me pose encore : pourquoi ne dit-on pas rose et marron mais blanc et noir ?
(2) De la même façon que depuis juin 2013 je découvre le sexisme de certains dispositifs ou arrière-plans de pensées que