Sans jet lag le voyage
18 juillet 2015
Dans ce café aux grands volumes, bien loin des troquets parisiens, les anciens qui disparaissent, les nouveaux qui se cramponnent à des décors d'antan tels qu'ils ne furent même pas, au mobilier intraçable, tenu par des personnes d'origine chinoise, fréquenté essentiellement par des hommes, certains venus d'Afrique ou leurs parents, le fait sans doute un peu aussi que notre présence ne gênait pas, la chaleur conforme, j'ai cru un instant être au Burkina Faso, un quartier neuf de Ouaga qui aurait poussé près de l'aéroport (par exemple), ne serait pas tout à fait fini