Une cabine, un film, un bouquet, un bouquin (deux, en fait)
Une bizarrerie (mes neurones en parallèle)

L'absence de froid


    Je m'aperçois que je n'ai pas les mots, ou pas bien, ou que ça les dépasse, pour dire combien il est étrange de vivre sans avoir froid après en avoir beaucoup souffert. Je crois que du 17 février 2006 au 7 janvier 2015 j'ai vécu dans une sorte de glacement perpétuel, sauf dans les hammams, les saunas, et aux trop rares jours de canicule. Je me couvrais, je faisais l'effort physique, mais le froid était là. Sans trêve. Même aux jours tempérés.

Et tous les temps d'avant je n'étais pas quelqu'un qui avait beaucoup chaud.

Là, c'est très bizarre, il m'arrive d'avoir chaud, un peu, à en avoir envie d'ôter un pull par exemple. Et cette sensation m'est très étrange. C'est aussi troublant que d'avoir perdu l'appétit si l'on était vorace. 

À tel point que je mets en général un moment à identifier le "je me sens bizarre" qui est un "j'ai trop chaud".

Il est hélas trop tard pour que j'en profite pour revêtir parfois des tenues sexy. 
(et puis je ne vais pas refaire ma garde-robe, quand même). 

Si seulement l'épuisement pouvait lui aussi s'absenter, quelle belle vie j'aurais.

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