Un livre que j'aimerais écrire
29 avril 2015
La biographie romancée (1) d'Ettore Majorana.
J'avais oublié cette idée, croisée du temps où je me croyais faite pour la recherche (en physique nucléaire et quantique), passion qu'il m'a tenue entre les âges de 13 et 19 ans. Un chagrin d'amour y avait mis fin et je crois que de toutes façons je n'avais ni assez d'intelligence (2) ni assez de santé.
Et puis voilà qu'une citation d'Étienne Klein reprise dans le blog de Karl Vanwelde, toujours si doux à l'âme, m'y ramène.
"Sur une trentaine de feuillets fragilisés par les années, je retrouve la même écriture régulière et constante que dans les Volumetti, mais cette fois il n'y a ni calculs ni équations. Je suis pour ainsi dire aimanté. L'écriture est la façon la plus palpable, la plus corporelle, qu'a un disparu de réapparaître. Un manuscrit autographe est comme une résurrection, un silence calligraphique qui dit presque tout." Etienne Klein ("En cherchant Majorana" éd. Folio)
Que ne suis-je libre de mon temps pour pouvoir attaquer le sujet ! (3)
(1) Le sujet appelle le romanesque, c'est presque inévitable. Passionnant à creuser.
(2) J'étais capable d'aller assez haut dans les réflexions sur les sujets scientifiques en maths et en physique mais je retombais ensuite épuisée, comme si mes neurones (schématisons) faisaient du trampoline. Et l'éducation que j'avais reçue avait massacré une confiance en moi déjà assez moyenne au départ.
(3) Le faire dans les conditions actuelles avec seulement au maximum un jour et demi d'efficace par semaine serait voué à l'échec. D'autres que moi, sans doute, y parviendraient. Mais je sais que je ne peux mener à bien une telle tâche qu'au titre de projet principal d'une période donnée. Et dûment pourvue de temps libre pour récupérer.