Tant qu'à vivre autant rire (le plus et le mieux que l'on peut)
27 avril 2015
"Riche Pourquoi pas toi ?"
Alors c'est Erika de l'Attrape-Cœurs qui faisant son boulot de libraire, parce que voilà les libraires font envers les autres libraires aussi très bien leur boulot de libraire et que comme disait Xavier si on veut sauver la filière du livre il suffit de payer 3000 €/mois tous ceux qui y bossent et le tour sera joué, c'est Erika donc qui m'a dit voyant que j'achetais un petit poche des Pinçon Charlot m'a dit si tu aimes ce qu'ils font il y a une BD, tu vas te bidonner.
Et c'est donc à eux, à elle et à Marion Montaigne qui a conçu cet album que je dois d'avoir vu mon blues de fin de vacances - parce que oui même si on aime bien son job on souffre du blues à l'heure de rentrer, surtout quand on a été trop crevée pour faire autre chose de son travail personnel que de le rêver - se transformer en un grand éclat de rire.
Car si le fond du boulot est tout à fait sérieux, et sur la constatation triste d'un monde qui glisse vers un déséquilibre de répartition des biens de plus en plus criant (1), le parti est pris de la bonne humeur et du rire partagé.
Et ça fonctionne tout à fait. On se bidonne, il y a une bonne dose d'auto-dérision concernant nos deux sociologues. Puis ça donne à penser.
Un de mes éclats de rire (entre plein d'autres je tiens à le signaler et beaucoup moins personnels) est venu de ce passage :
car je me demande ce que je suis moi qui présente comme ça :
Je comprends soudain mieux ma grande solitude.
Vous voulez rire et piger des trucs ou mettre enfin des mots sur des impressions que vous éprouviez, n'hésitez pas : FONCEZ
Il y aura bien pas trop loin de chez vous une librairie où vous le trouverez.
Au passage je découvre ou redécouvre un blog BD digne d'être suivi, celui de l'auteure :
Tu mourras moins bête (mais tu mourras quand même).
(1) Après une période au fond si miraculeuse jusque vers les premières années 80 où dans les pays d'occident on a pu croire à un avenir de plus en plus équitable. Pauvres naïfs que nous étions.