Il y a deux ans - version longue -
18 avril 2015
nb. : Ce texte a été écrit bien avant le 7 janvier 2015 et le message autopromotionnel reçu de ta part le 8. À la réflexion j'ai décidé de le maintenir à la date que j'avais prévue. Il est une bonne mesure du chemin parcouru, de l'incidence qu'un acte de terrorisme même s'il ne nous touche pas physiquement, peut avoir dans nos vies, nos façons d'aimer, de penser, de percevoir le monde. À l'instar de Marie, je me suis longtemps demandé, surtout pour ma part devant les faiblesses que j'avais : Peut-on changer ? Je sais désormais que la réponse est oui.
Il y a deux ans, à la même heure, je vendais "L'histoire d'Alice qui ne pensait jamais à rien (et de tous ses maris)". Le patron et moi étions efficaces.
J'étais heureuse et fière (1).
(deux mois après)
La librairie allait fermer. Définitivement.
Tu m'as dit Va-t-en (2).
(l'année suivante, autre établissement)
Je n'ai pas su vendre le roman d'après.
Toute compétence a ses limites.
(1) Tu avais dit, trois mois plus tôt, devant témoins, que ce bouquin, je n'y étais pas pour rien.
(2) ou plutôt quelque chose qui revenait à : J'ai rencontré quelqu'un. Comme femme désormais tu m'encombres. Oublies donc ce que tu es et reste pour tenir la chandelle.
Ce qui est pire.
141104 1826