Pour le Vanuatu
15 mars 2015
Il se trouve qu'une grande amie est un peu de là-bas pour partie. C'est son pays de cœur et de travail.
Parfois on devient ami.e.s avec des personnes parce qu'on se complète, nos différences nous permettent de faire face à la marche dure du monde. D'autres fois, c'est par affinités profondes, des points communs très forts, des perceptions proches des choses, des chemins de réflexion, des modes de réactions.
Mardi, nous avions évoqué le cyclone dont on savait l'imminence. Et je me félicitais du retour préalable de l'amie qui ne partageait pas tout à fait mon point de vue : dans les moments difficiles et dangereux on peut préférer être auprès de personnes proches quels que soient les risques. Je suis bien placée pour le savoir. On peut aussi tant qu'on en ignore la puissance, qu'on n'en mesure pas exactement le danger, être tenté de se trouver là où ça se passe (1).
Elle a décidé d'ouvrir un blog afin de raconter aussi le Vanuatu qu'elle aime, et relayer ce qui pourra aider quand on en saura un peu plus.
J'y pensais très fort, mais je n'osais pas le lui suggérer - peur de sembler intrusive dans un pire moment ; sorte de timidité que m'impose parfois le respect -.
Pour l'instant on n'en sait guère davantage que ce que décrit cet article du Monde.
(1) Je n'oublie pas que si je n'avais pas été férocement malade (une sorte de violent mal de mer ; lien avec la pression atmosphérique ?) au matin du 26 décembre 1999 je serais sans doute sortie prendre des photos, inconsciente de la gravité du phénomène (à l'échelle Européenne, s'entend, à Paris les vents furent d'environ 170 km/h pour le cyclone Pam on parle de rafales qui ont atteint les 320 km/h ; que resterait-il de notre propre pays ?)