La chanson qui tue
01 mars 2015
J'ai été réveillée cette nuit vers 4h20 par ce que j'ai d'abord pris pour une blague du juke box fou que j'ai dans la tête
avant de comprendre qu'il s'agissait des voisins de palier qui n'avaient pas encore terminé leur soirée
(le é accentué est passé à la trappe entre mon #supertél et Twitter)
Il y avait donc Pierre Bachelet à fond, sa voix si reconnaissable, et un lot de personnes qui braillait allègrement, mais avec toutes les paroles.
L'instant d'après, l'air achevé, grand silence. Pas même ensuite des bruits de départs, porte palière escaliers, ascenseurs. Non, rien. Les Corons puis le silence.
Je me suis demandée si je ne tenais pas là la chanson qui tuait.
À part ça, j'ai pu constater que je connaissais les paroles par cœur (pour changer). C'est quoi ce super-pouvoir qui m'a été distribué que d'être hypermnésique de la chansonnette ? (1) Qu'en faire ?
(1) Je précise : sans m'y intéresser spécialement. Connaître par cœur les chansons de Souchon dont j'apprécie les textes, ou Brel, ou Bobby Lapointe, ne me surprends pas, c'est même l'inverse, je trouve que j'oublie des passages. Mais voilà, j'ai dans un coin de la tête que je ne maîtrise pas tout un répertoire des chansons du siècle dernier, a priori entendues seulement aux Numéro Un de Maritie et Gilbert Carpentier et en faisant les courses au supermarché. Comment se fait-il que ça soit resté ?
PS : J'aimais plutôt bien cette chanson, avant qu'elle ne devienne trop entendue et provoque un effet de saturation. En fait j'aimerais être cap d'en faire autant sur ma banlieue d'antan. D'avant le retour des haines et les religions. Le risque de mettre trop de "bleu" dans mon cas est assez faible.
(en fait je rêve toujours d'écrire et d'interpréter un tube qui me fournirait de quoi vivre en paix et pouvoir écrire sul serio et non plus sur des temps sauvés)