mardi 27 janvier 2015 Twenty days after
27 janvier 2015
Journée de récupération, c'est très très très urgent. Nager, kiné, délicieux déjeuner, préparer un gâteau ... puis sombrer dans un sommeil profond. Au point de ne pas entendre la sonnerie du minuteur.
Très belle soirée à l'Astrée autour de "La silhouette, c'est peu" de Nathalie Peyrebonne. Belle mais triste. L'absence d'Honoré est forte. Nous plaisantons mais comme de l'eau s'il fait très froid ça gèle avant d'être drôle.
Revoir Claude me fait un bien fou.
Il faudra que je me souvienne de sa "théorie" des ovaires et des ego qui rétrécissent lorsqu'on vieillit. C'est le seul moment où j'ai ri sans tristesse. Ou en tout cas pas celle d'un deuil.
Hélène montre une force d'âme peu commune. Elle dit qu'elle n'a pas encore assimilé les faits.
Pour ma part, ça y est. D'où que j'accuse le coup.
Je rentre après les rangements de tente et un dernier vin chez l'auteure avec tous ses amis (ceux de l'Astrée mais ceux de son travail aussi) ; sans trop m'attarder. Fatiguée fatiguée fatiguée.
La vie est un grand fleuve assez triste, où l'on parvient à survivre éventuellement grâce aux amis.