dimanche 18 janvier 2015 - J + 11
Si c'est confirmé, honte aux responsables de chez Aldi

lundi 19 janvier 2015 - J + 12


Je savais que ça serait difficile, je n'imaginais pas tant. Chacun reprend le fil de sa vie et on se retrouve tout seuls, tout bêtes, avec quelqu'un en moins. Et encore, je fais partie des personnes qui ne sont pas touchées dans leur intimité quotidienne. L'absence du désormais définitivement absent ne se fera sentir qu'aux habituels jours de retrouvailles où il ne sera pas.

J'ai plusieurs fois lutté contre les larmes, consciente de leur sources mêlées - le chagrin du décès, le chagrin d'un tel décès, la peine très personnelle d'un amour précédent qui au lendemain de la tragédie s'est manifesté pour se pavaner -. Une fois bouclée la journée et les petits corvées de l'intendance familiale, mises à mal par 10 à 12 jours de négligence, C'est bon, tu peux pleurer, sauf qu'alors les larmes ne viennent pas. 

Seulement le sommeil.

Demain je tenterai d'aller à la BNF, à moins que je ne rentre après la séance de kiné, pour dormir sans arrêt. Un immense besoin de me reconstituer ; de pouvoir fondre en larmes si l'envie m'en prenait.

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