Ce soir à République
08 janvier 2015
C'était réconfortant d'être nombreux - et de constater que ceux qui étaient là pour de mauvaises raisons étaient très minoritaires -.
Je ne pourrais plus jamais m'ôter de la tête ces paroles que je n'ai pas entendues, car je n'étais pas directement concernée, mais qu'on m'a rapportées :
- J'ai vu ton père. Il était mort.
J'étais, je suis, depuis au moins dix ans, préparée à ce que certains de mes amis meurent dans des circonstances violentes liées à leur métier : grands reporters, policiers ...
Je suis totalement prise au dépourvu par la mort provoquée de quelqu'un dont la seule arme était le dessin.
Et que tout son journal soit décimé.