De l'incrédulité à la tristesse - et au passage une info pratique -
16 décembre 2014
J'ai bien vu qu'en rentrant il était tout chose comme on disait dans le temps, Ben qu'est-ce que t'as, t'as l'air tout chose ?, j'ai cru que c'était lié à la période difficile qu'au travail il traverse.
Sans doute qu'effectivement, pour partie.
Mais surtout il venait d'apprendre et m'a annoncé le décès de son ancien patron, celui qui avait créé la petite entreprise pour laquelle il a travaillé jusqu'à son rachat, environ vingt-quatre ans. Comme aux dernières nouvelles qu'il avait eu de lui, le retraité récent coulait des jours heureux et semblait en pleine forme, apprendre qu'il venait de mourir par maladie laissait pantois.
Même si la période s'était achevée avant, ça n'est pas rien de perdre quelqu'un avec lequel on a travaillé très longtemps et qui était correct, avec lequel on s'entendait bien.
J'étais tellement incrédule qu'en l'absence d'écrit, j'ai cherché confirmation, vous savez ce moment où l'on espère que ça n'est pas vrai, que ça n'est pas possible, que quelqu'un a mal transmis, s'est trompé. Je l'ai trouvé via ce site, dont j'ai apprécié les pages pratiques, qui dans les moments difficiles d'après la disparition définitive de quelqu'un peuvent aider. Qu'au chagrin ne s'ajoutent pas d'inutiles complications administratives.
J'aimerais beaucoup que nos mauvaises nouvelles respectent ce qu'on appelait jadis "la trève des confiseurs", ça ne serait pas du luxe. Ces derniers temps il en pleut trop.