Ce n'était pas mieux avant
Journée de rêve il y a deux ans

La fin de Twitpic (et la subséquente réapparition de la piscine de mes rêves)

Hier ou avant-hier en voulant partager une photo via twitpic, je me suis trouvée face au message suivant : 

Capture d’écran 2014-10-19 à 01.03.07

 

 

 

 

 

 

 

 

C'était au départ l'outil de partage d'images associé (je l'ai du moins longtemps cru) à Twitter et qui a dû ne pas pouvoir continuer longtemps après que ce dernier avait offert la possibilité d'en publier directement.

Lequel Twitter qui non content de ressembler de plus en plus à un facebook sans les événements, est en train de se saborder (merci @Le_M_Poireau pour le lien) ; à force nous n'aimerons plus y partager nos mots instantanés. Ce soir, à l'instar du Poireau je suis d'ailleurs allée sur Tsû qui semble posséder quelques charmes du Twitter des premiers temps. Mais le risque est que chacun au bout du compte migre dans un coin différent du voisin que l'on avait plaisir à côtoyer ailleurs que sur l'incontournable FB.

 

Ce qui est curieux c'est que je m'étais posée récemment la question de la sauvegarde des images ou copies d'écran que je déposais sur Twitpic. Voilà qui est fait. J'ai exporté mes données. 

Et récupéré d'une part mes photos ... de l'autre leurs légendes. 

Aux heures perdues dont je ne dispose pas, je reprendrais donc peu à peu leur réassemblage. 

Le blog est créé

Sauvegarder le téléchargement général a été l'occasion d'entrevoir les clichés, certains avec le sourire - la plupart des images rassemblées là ont ce but pour l'essentiel -, et d'autres le cœur étreint. En 2013 les hommes ont tourné une page de ma vie dans laquelle j'avais l'espoir d'un jour pouvoir être bien et sans laquelle j'ai été atterrée. Le temps (tic-tac), la petite famille, les amis m'ont aidée à me relever. Tomber quatre fois, se relever cinq, comme dirait Philippe. Chaque fois pour des ruptures subies cumulées avec des périodes de fréquentation assidue des hôpitaux pour accompagner quelqu'un - pas toujours la même période, heureusement -. Cumulées avec des difficultés professionnelles et financières. Les liens entre tous ces points n'étant pas si évidents, comme s'il s'agissait à chaque fois d'une tempête générale. J'ai beau avoir recommencé à pousser mon petit rocher vers le haut de la colline, je commence à me lasser.

Par exemple, revoir la piscine de mes rêves n'est pas encore anodin. Elle est toujours la piscine de mes rêves en fait. Quand y retournerais-je ? 

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PS : Lu aujourd'hui l'édifiante histoire de Stephen Hawking dont je connaissais pour partie les travaux, ou du moins la vulgarisation qui en fut faite, mais non la vie privée et le rapport avec la maladie. D'habitude je ne m'intéresse que de très loin à la vie privée des gens que je ne connais pas, mais j'ai trouvé que quelque chose dans son cas était édifiant - ceux qui ont choisi de faire son biopic comme ils disent (dont j'ai vu la trace ici), ont dû supposer l'édification potentiellement rentable -. Passé leurs égarements les hommes reviennent parfois. Mais dans quel état.

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