Inquiétude pour la Maison des Écrivains
17 juillet 2014
Lu ceci ce matin via Philippe di Folco :
L'intégralité de l'article est ici. Je suis inquiète de la disparition d'activités qui m'ont beaucoup appris, offert des moments d'émotions aussi, permis de belles rencontres. J'étais une assidue des mercredi midi organisés par la MEL au Petit Palais. Garde un souvenir ébloui de certaines rencontres, dont celles qui s'appuyaient sur des documents de l'INA et le récent hommage à Daniele Del Giudice. Si je n'y venais plus depuis septembre 2013, à part pour les rencontres placées le samedi, c'était uniquement car mon emploi du temps était devenu incompatible et l'est plus encore depuis mars dernier.
Je trouvais bien et tout à fait légitime qu'il reste ainsi cette place pour des auteurs de qualité, des échanges qui ne soient pas que de la com promotionnelle (1), des invités pas nécessairement équipés d'une grosse notoriété mais d'une belle exigeance d'écriture.
Hélas, l'air du temps exige des paillettes, de l'accès facile, de la poudre aux yeux et surtout pas que le peuple s'instruise ; des fois que ça lui prenne de réfléchir au lieu de consommer.
Même si depuis un moment je ne peux plus directement en profiter, je serais triste si les activités ouvertes au public de la Maison des Écrivains devaient cesser. Ce serait d'autant plus étrange que la ministre de la Culture actuelle, Aurélie Filippetti connaît de l'intérieur le métier et aussi ce que c'est que de devoir apprendre par ses propres moyens et combien est précieux tout ce qui est accessible. À tous. À chacun de ceux qui sont prêts à faire l'effort de quitter l'écran de leur télé. Ou de cesser un instant de jouer.
(1) Bien des auteurs viennent hors de toute actualité personnelle.