23/ 297 - Alors ce n'était que ça
Des nouvelles de la Coccinelle

366 - Aujourd'hui musique

 

Le sujet hélas survient alors qu'il en fut plutôt question hier en deuxième partie de soirée chez l'ami dont le fils est devenu un solide saxophoniste, mais dans un monde où en vivre ne s'y prête pas. 

Et qui de toutes façons est probablement trop compétent sur d'autres instruments et dans d'autres domaines pour se cantonner à ce rôle-là.

Aujourd'hui je n'ai guère écouté qu'un peu de Stromae, dont le Papaoutai, non sans un solide décalage par rapport à sa diffusion généralisée (1) s'est imposée au juke-box fou que j'ai dans la tête. Le fait qu'il soit à la fois triste dans les paroles et entraînant convient bien à mes sentiments du moment et d'essayer de quitter malgré tout l'épuisement.

Il faut dire que j'avais plutôt la tête aux textes, tout imprégnée de ce que j'avais entendu de beau, de fort, de partagé la veille, alors que ses amis rendaient hommage à Daniele del Giudice qu'un sinistre sort rend absents aux siens et aux autres de façon prématurée.

Alors en fait de musique, aujourd'hui c'était plutôt celle de l'écrit.

 

(1) Je crois que bien malgré moi l'été dernier, je n'étais plus en mesure de rien apprécier qui vînt de Belgique ; trop de pensées parasites affluaient. Ça commence seulement, en particulier grâce à Thomas Gunzig et Antoine Wauters (quel livre que son "Nos mères" !) à se réconcilier, et que je parvienne à savourer ce qui vient de son pays sans songer la plaie au cœur à celui qui me quittant m'en a bannie.

participation en rattrapée (deux ans après, les jours que j'avais manqués) aux :

366 réels à prise rapide - le projet 
366 réels à prise rapide - les consignes.

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