To-do list de cette nouvelle année
16 septembre 2013
Les années calendaires pour moi sont de pure convention, comme le fait que nous soyons en 2013 en occident ; les années les vraies démarrent pour moi au 15 septembre ou plus exactement au premier jour ouvré qui s'en rapproche le plus. C'était la date de la rentrée scolaire lorsque j'étais enfant. Et la plupart des évolutions professionnelles suivent encore un rythme de saisons théâtrales, janvier n'étant généralement de même que pour les livres qu'une "petite" rentrée.
Donc le début de l'année 2013 /2014 c'était pour moi aujourd'hui.
Ceci tombait fort bien puisque ça coïncidait pour moi avec un entretien en vue d'un gagne-pain (temporaire), dans un lieu pourtant proche de chez moi où je n'avais jamais mis les pieds. C'est quelque chose que j'aime à Paris (ou que j'aimerais dans tout autre bien grande ville où je vivrais) : les lieux sont inépuisables. On peut y vivre des dizaines d'années et découvrir encore de nouvelles rues, de nouvelles places, sans même parler des mutations, que sauf en de rares cas (un beau bâtiment que l'on abat) je trouve stimulantes. J'aime à témoigner du passé, afin de lui offrir trace d'existence, mais ne suis pas nostalgique (1).
Je pense si tout se confirme et se passe bien, que je ne serais pas malheureuse d'y travailler un temps malgré le surmenage qui ne manquera pas d'advenir, empiré par l'hibernation - puisse l'hiver 2013/2014 être bref et clément -.
En attendant, et comme je ne prends plus de bonnes résolutions de nouvelle année depuis une violente lurette, ni non plus de mauvaises, l'existence m'ayant appris que ceux qui blessent les autres finissent tôt ou tard par devenir leurs propres victimes (2), je me contenterais d'une to-do list élémentaire mais néanmoins urgente car deux éléments ont pour échéance mercredi :
- mettre à jour mon CV (ce qui implique d'en retrouver une version récente) ;
- retrouver mon diplôme ;
- retrouver mon permis de conduite (c'est la nouvelle année, n'est-ce pas, alors on peut rêver) ;
- retrouver mon exemplaire d' "Ida ou le délire" ;
- remplir quelques papiers (mais ça, il suffit de s'y coller, c'est comme de sortir une lessive, ça prend en théorie un temps déterminé) ;
- procéder à quelques prudents scannages de précaution ;
- ouvrir une adresse gmail qui servira pour l'emploi (ou sa recherche ultérieure) afin de ne pas polluer ma messagerie personnelle et de gagner en efficacité ;
- ouvrir un blog ;-)
Et puisqu'il faudra mettre une fois de plus et à nouveau l'écriture entre parenthèse - quand échapperais-je enfin au syndrome de George Bailey ? - et que l'amour est source plus que de plaisir de chagrins, s'appuyer sur les lectures jubilatoires afin de tenir bon.
Celle du moment, loin devant ses suivantes, pourtant de bon, voire de très bon (3), niveau est le "Confiteor" de Jaume Cabré, que j'essaie de faire durer mais qui pourra en relectures savourantes me tenir chaud au moins jusqu'aux premiers frimas.
(1) Si je ne suis pas davantage technophile c'est que je suis désargentée et passablement en désaccord avec le fond déchaîné de notre société hyper-consumériste.
(2) Non sans avoir fait dans le cas des guerres, des dictatures et des criminels concrets de terribles et irréversibles dégâts, certes. Mais même pour nos assassins préférés une fois que le mal est fait il est déjà trop tard, anyway.
(3) "La parabole du failli" de Lyonel Trouillot et "Kinderzimmer" de Valentine Goby (entre autres)