Previous month:
août 2013
Next month:
octobre 2013

0 billets

Les soutiens au bijoutier niçois sont peut-être des robots coréens qui s'ennuyaient depuis le gnangnan style

 

C'est le blog Babordages qui m'a mis la puce à l'oreille, et explique d'ailleurs toute l'affaire mieux que je ne saurais le faire : La guerre du like.

 

Pour les peu lecteurs de l'internet ou les gens trop pressés, je vais tenter de résumer : 

Il y a donc ce triste fait divers niçois dans lequel un homme est mort qui venait de braquer une bijouterie dont le tenancier était armé. J'ignore les tenants et les aboutissants, je sais ce que c'est que de tenir une boutique et de risquer un braquage, je ne prendrai donc pas partie, mais il semblerait qu'il y ait eu poursuite après coup, et tir sur les fuyards. Cela dit, la justice semble suivre son cours, et le commerçant assigné à résidence sous contrôle judiciaire ce qui paraît logique le temps que l'enquête se fasse.

Une page facebook de soutien a été créée en son honneur et qui accumule depuis quelques jours un nombre faramineux de "Like".

Ce fait divers est certes médiatisé en France, mais il n'y a aucune raison qu'il le soit ailleurs du moins plus loin que les pays frontaliers.

Or si l'on en croit le site social bakers dont je n'ai pour l'instant pas de raison de mettre en doute la fiabilité, voici la répartition de ces "J'aime" pullulents : 

Capture d’écran 2013-09-14 à 23.47.11

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N'avez-vous pas l'impression que ça sent le bot programmé par des gens à l'aise techniquement et mal intentionnés ?

 

Lire la suite "Les soutiens au bijoutier niçois sont peut-être des robots coréens qui s'ennuyaient depuis le gnangnan style" »


La trace d'une tragédie (Jérémy)

 

Il faudrait que je retourne vers mes photos de l'an passé, puisqu'en ces lieux je semble abonnée à un passage annuel. Peut-être que j'avais déjà repéré quelque chose, puis oublié, sachant que de cette journée vécue dès le matin tôt loin de la maison, généralement consacrée à écrire et me balader, je rentre généralement vannée, capable seulement de me coucher (ce que j'ai fait cette année sans dîner, sur le mode, Je m'allonge un instant avant de) ; alors je ne prends pas toujours le temps de voir ce que les glanages photos du jour ont donné.

P9076060

 

Ce n'est donc que cette année que j'ai remarqué sur les grilles du complexe sportif où les piscines sont au pluriel, une sorte de stèle (1) en hommage à un Jeremy de 30 ans mort il y a un an en ces lieux précis. 

La route étant passante, j'ai songé à un accident de la circulation : les feux de signalisation et autres passages piétons sont espacés, on peut être tenté de traverser où ça nous est nécessaire ; or les voitures en ces bords de Seine circulent vite.

Mais quelque chose m'a poussée, peut-être le côté solide de l'hommage, pas un simple bouquet accroché, mais ce cœur métallique, et les deux plaques, une fois rentrée à faire quelques recherches.

J'ai trouvé alors trois ou quatre articles de journaux, essentiellement Le Parisien, relatant un assassinat, un lundi d'avril à l'aube, l'an passé.

Une brève

Un article encore incomplet mais d'où l'on comprend que la victime, si elle était au rang des anonymes était bien-aimée, avait des amis que sa disparition laisse éplorés.

La confirmation d'un mystère

Et puis, comme souvent dans les faits divers, une fois passée l'annonce, la publication de quelques éléments, si une résolution n'intervient pas très vite, ou que les protagonistes ne "font" pas célèbres, survient un silence glaçant.

On ne saura donc pas davantage sur ce qui s'est joué là, ni qui était exactement cet homme jeune, peut-être mort en pleine santé. Ni la motivation de celui ou ceux qui l'ont tué, si tant est qu'ils étaient capables d'en avoir vraiment une au moment des faits. Ce qui  est sans doute le plus triste. L'idée d'une mort pour rien, pour le mauvais endroit le mauvais moment, croiser des types qui sont hors d'eux-mêmes et que ça rend sans contrôle et brutaux.

Alors une pensée pour ceux qui étaient ses proches, visiblement il n'en manquait pas, des parents, des siblings (il manque un mot au français), des amis. Je sais que pour un deuil et qui plus est un deuil avec violence, un an et quelques mois, ce n'est encore rien. J'espère qu'ils tiennent bon et que leur propre existence ne s'est pas, par ricochets, sans retour effritée.

 

(1) Je ne sais pas si l'on peut parler de stèle lorsque ce n'est pas en pierre.


Le château retrouvé (suite)

 

Je croyais donc que c'était un des lecteurs de Matoo qui avait retrouvé son château à Cannes-Écluse, mais voilà qu'au retour d'une belle soirée, je lis chez lui qu'il l'avait déniché de toutes façons aussi et d'une façon qui me plaît infiniment : 

J’aime la sérendipité (et les goudoux et Google et Wikipédia) ou l’énigme du château de Cannes-Ecluse

Tant que l'internet permettra ce genre de croisements, de hasards ordonnés, de jolis moments, j'aurais du mal à faire partie de ceux qui le considèrent d'un air méfiant. À condition d'en avoir un usage avisé, on peut vraiment se prémunir du pire et profiter de cette étincelle de magie qu'il met dans le quotidien.

 

PS : Dans un tout autre genre mais qui convient parfaitement comme douce lecture avant d'aller dormir, ne pas oublier chez Embruns le feuilleton du chat (et du raton-laveur ou des, ces toits semblent très peuplés). Je suis incapable de dire pourquoi il m'accroche tant que ça (je m'entends très bien avec les chats mais de façon tranquille et neutre, même si en l'occurrence je commence par procuration à m'attacher à celui-là ;  donc ça ne se situe pas là, il s'agit d'autre chose ; l'art de la narration ?)


Le château retrouvé

 

Je vous avais fait part de la recherche de l'ami Matoo qui était en quête du château de ses ancêtres où avait été prise une photo par ses grands-parents, sans doute à l'occasion d'une villégiature. 

Par l'un de ses lecteurs, le glaneur, le château a été retrouvé, il s'agit de celui de Cannes l'Écluse 

Capture d’écran 2013-09-06 à 10.32.44

 

recensé sur ce site (si vous voulez un château à pas cher, c'est le moment d'en profiter)

Si j'envisageais de me reconvertir en mode détectives, voilà ma vocation ruinée : il se trouve que je connais bien celui de la Brosse Montceaux, voisin, dont voici une photo aux sinistres lendemains de la seconde guerre mondiale : 

8345769644_c56434311c_z

et ma réflexion c'est benoîtement arrêtée à un : Oh tiens, le château de Matoo ressemble un peu à celui de la Brosse. Ce n'est pas avec si peu de suite dans les idées que l'on devient enfin un fin limier.

 


Petits avantages collatéraux espérés (issus potentiellement du mariage pour tous)

 

En plus que j'espère avoir quelques occasions de faire la fête, je viens ce matin grâce à ce post sur "vie de meuf", de me rendre compte que j'attends quelques améliorations de mon sort de (faible) femme grâce au mariage pour tous qui permettra à certain(e)s ami(e)s de convoler en justes noces.


Il m'a en effet fait me souvenir d'un truc qui m'a passablement agacée - et dont j'ai d'ailleurs peut-être parlé, je ne sais plus -.


Parce que j'étais plus efficace, organisée et, avant d'encaisser un peu trop de déceptions pour rester au taquet, bien plus fiable dans l'exécution des corvées (1), c'est moi qui malgré mon absolue détestation de tout ce qui tient de la paperasse, remplis chaque année la déclaration d'impôts (2) et le fait depuis les débuts de la vie commune avec le père de mes enfants soit bien avant la fin du siècle dernier.


Ce qui fait que ça a commencé loin avant l'internet. 


Il y avait deux colonnes : "Vous" et "Conjoint". Comme c'était moi, moi, je mettais mes émoluments dans la colonne "Vous" et ceux de mon conjoint dans la colonne "Conjoint". Je me demande bien pourquoi, mais ça me semblait logique.


Puis sont arrivées les déclarations en ligne et je ne sais plus pourquoi une mention quelque part m'avait fait entrevoir que dans le cas d'un couple le "Vous", implicitement, c'était le monsieur. J'avais vaguement cru que c'était lié au fait de saisir en se connectant, un truc du style : celui des deux qui se connecte c'est le mâle, forcément.

 

Plus récemment il y a eu les déclarations qui sont pré-remplies lorsque l'on est salariés. Et là, plus de doutes possibles : le "Vous" c'est le mec et le "Conjoint" sa nana. Du coup j'ai été tentée d'abandonner la corvée au monsieur puisqu'il en était titulaire, mais la peur de la pénalité de 10 % m'a fait renoncer.


J'espère bien que le mariage pour tous fera que la déclaration d'impôt deviendra pour un couple asexuée et que "Vous" pourra devenir tout naturellement "Celui ou celle des deux qui s'y colle de remplir ce putain de papier". Qu'au moins soit reconnu le mérite de l'accomplissement d'une corvée.


J'espère aussi que l'absence d'obligation de changement de nom sera aussi actée - j'imagine qu'un homme en épousant un autre n'aura pas nécessairement envie de voir modifiée pour cette seule raison son identité -.


Bref, de ce qui a été enfin accordé à tous, il se pourrait qu'en tant que femmes on puisse faire quelques pas de plus pour sortir de cette sorte de "catégorie B" dans laquelle même nos sociétés qui sont parmi les plus progressistes nous tiennent encore enfermées.

 

(1) Ça appelle un billet ultérieur au sujet de ces compétences qu'on acquiert à un niveau supérieur précisément parce qu'elles concernent des choses que l'on déteste faire (et que donc on apprend à s'y montrer ultra-efficaces - le danger étant qu'ensuite on se retrouve piégé(e)s par un "Oh toi qui sais faire ..." et à prendre en charge pour d'autres précisément ce qui pour nous représente une suprême corvée -).

(2) J'en fais même généralement deux mais c'est une autre (et triste) histoire et pour rendre service.


Ce soir nous sommes, Septembre

 

spéciale dédicace à Natacha pour une raison et à quelqu'un d'autre pour une autre.


Le vrai goût des aliments (et de certaines boissons)

 

C'est un article du Canard Enchaîné de cette semaine sur les méfaits du "trop sucré" dans l'industrie agro-alimentaire (des produits dérivés du sucre qui sont ajoutés non pas tant pour le goût que pour des raisons stratégiques dont la baisse de la sensation de satiété) qui m'a fait repenser à ce changement d'époque à ce sujet entre mon enfance et les temps présents.

J'ai grandi dans un monde où le sucre (qu'on donnait alors en morceaux aux enfants) était considéré comme donnant de l'énergie et très bon pour tout. On sucrait énormément d'aliments et de boissons, des yaourts au café (noir ou au lait), en passant par l'orange pressée et l'eau tout court. Plus d'une fois mon père si j'étais flagada me préparait avec gentillesse de l'eau sucrée. Je n'aimais pas le goût (déjà), mais le prenait comme s'il m'avait administré un médicament. Que mon père prenne soin de moi au lieu de me gronder (1) faisait fonctionner l'effet placebo à fond.

Jusqu'au vaccin contre la polio qu'on laissait fondre sur un sucre. Moi qui aimais les goûts médicamenteux des sirops contre la toux, j'étais désolée d'avoir un sucre à croquer.

Comme je n'étais pas une rebelle pour tout, et que pour les petites choses matérielles du quotidien j'étais plutôt encline à croire que les grands savaient et pas moi, j'étais donc persuadée que le café au lait du matin ne pouvait se boire qu'en y versant du sucre - ce qui rendait souvent puisqu'il se déposait pour partie dans le fond, les deux dernières gorgées infectes -. Qu'un yaourt se devait d'être sucré jusqu'au ras du bord, sinon ce n'était pas commestible ; qu'il fallait re-sucrer les fraises.

Très vite pourtant j'avais perçu mon peu d'appétence pour ce goût-là. Les bonbons me donnaient la nausée, une sensation d'écœurement. 

Un peu plus tard et alors que mon père me racontait parfois "Quand j'étais petit ..." et que j'adorais ses récits, même s'ils étaient horribles - il fut petit par temps de guerre -, j'ai compris que si mon père mettait deux sucres dans son café, c'était peut-être parce qu'il en avait tant manqué pendant les années où il y avait des bombardements sur la ville et rien à manger dans le pensionnat où il étudiait.

Mais il aura fallu une circonstance matérielle quelconque - un jour où les courses n'avaient pas été faites, ou des grèves, ou je ne sais quoi - pour que je prenne mon café (je devais être déjà adolescente) sans le sucrer, me dise que c'était bien meilleur comme ça ; un yaourt. Plus tard : le thé. 

Sans sucre, les choses avaient leur vrai goût.

J'ai alors découvert que certaines que je croyais ne pas trop aimer, par exemple le chocolat chaud, ou que je buvais machinalement - parce que c'est ça qu'on boit le matin et pas autre chose -, étaient bonnes. Que j'adorais la saveur du café.

J'apprends donc à présent que c'était meilleur pour la santé, contrairement aux bienfaits auxquels on nous avait faits croire et face auxquels des parents, privés de gâteries petits par une guerre qui avait duré, ne pouvaient que se montrer crédules. Et je me dis que la pression éducative devait être terriblement forte pour que j'aie ainsi la croyance, sans qu'on m'en ait rien dit - je n'étais pas obligée de sucrer mon yaourt, c'est simplement que ça semblait inenvisageable de faire autrement - qu'il n'y avait pas le choix, que c'était indispensable.

Pour se qui est de boire glacé certaines choses, j'ai mis encore plus de temps à me rendre compte que l'usage général n'était qu'indicatif et pas du tout celui qui me convenait - j'aime boire chaud ou à température -, le glaçon est pour moi une hérésie. L'impression de fraîcheur doit venir du goût du produit (2), non de sa température.

On ne se méfie jamais assez de l'ampleur des conditionnements, y compris non intentionnels, parfois même sans but mercantile direct (3), que l'on subit. C'est une bonne habitude à prendre lorsqu'on nous présente toujours un aliment d'une certaine façon d'au moins tenter un jour de le boire ou déguster autrement. Une bonne surprise n'est jamais à exclure.

 

 

(1) Il était de cette génération à qui l'on avait inculqué qu'une bonne éducation consistait essentiellement à réprimander perpétuellement ; s'en distinguait cependant par le fait qu'il ne levait de même que ma mère pratiquement jamais la main sur nous à moins d'une bêtise qui aurait pu avoir de lourdes conséquences et alors c'était une réaction immédiate - par exemple traverser en courant sans regarder alors qu'une voiture arrivait -, généralement motivée par la peur du pire. Mais en attendant les repas, par exemple étaient de mauvais moments, pas moyen de se détendre un instant.

(2) J'ai goûté cet été à un jus de pommes artisanal qui fait cet effet-là.

(3) Encore qu'on puisse toujours en détecter un. Par exemple moins de réfrigérateurs seraient vendus si l'on buvait à température.


Un article (drôle) sur le ciné

 

C'est un samedi triste, j'ai appris une bonne nouvelle mais qui me plombe le moral, c'est ainsi. En fait je suis un sac de larmes , je croyais aller mieux, mais au fond toujours pas. Pourtant les amis m'aident de leur mieux et c'est formidable mais je crois que je vais mourir si je n'écris pas, parce que c'est la seule chose qui me tient encore après tout ce qui s'est passé et tant d'années déjà perdues à travailler pour tout juste boucler les fins de mois. Tant d'amour ou cette amitié perdus pour qui me laisse tomber d'un coup d'avoir trouvé mieux, c'est vraiment trop demander un mimimum de respect pour qui n'est pas l'élue ?

Alors je cherche sur l'internet des éléments amusants, je m'efforce de ne pas tomber sous le charme de Barack Obama qui effectue un exercice de com. de haute voltige que j'admire mais n'approuve pas (1) j'effectue des recherches pour les camarades, et puis je tombe sur cet article de Guillemette Odicino pour Télérama, et les larmes s'arrêtent : 

Quand le cinéma nous embobine

Et j'ai enfin un peu ri. Je tiens toutefois à préciser aux tueurs qu'avec moi en basket il leur faudra si on le monte plusieurs marches d'escalier pour me choper, et que probablement à cause de mon prénom d'héroïne de films, je tiens l'alcool en général et le whisky en particulier comme ça en pour de vrai - mais je ne m'y risque pas, c'est mauvais pour le chant et peu recommandé pour la course à pied -.

 

 

PS : à part ça si quelqu'un connaît et reconnaît ce château, 

Capture d’écran 2013-09-01 à 00.57.56ça rendrait service à Matoo, dont voici le billet qui explique pourquoi (et d'autres choses fort intéressantes, vous ne perdrez pas votre temps en cliquant).

 

 

(1) J'aurais dû faire une copie d'écran de ma TL twitter, il y avait ceux qui avaient compris que les États-Unis allaient intervenir en Syrie, ceux qui avait compris qu'ils continueraient à ne rien faire d'autre que jouer les gros bras mais sans bouger un orteil, ceux que ça fâchait (l'une ou l'autre option), et personne qui ne s'en réjouissait puisque quoi qu'on pense on en n'était pas sûrs. Ou plutôt : les seuls qui semblaient certains d'avoir compris si une intervention allait avoir lieu ou non étaient ceux que ce qu'ils avaient pigé mettaient en colère. Bref, un truc comme ça, mais avec de si belles phrases, un ton vibrant, on aurait cru un biopic avec Tony Leung jouant Barack Obama, je lui aurais volontiers vêtue d'une toute belle robe apporté une soupe chinoise (Michelle, ne lit pas), on était super fiers que les États-Unis aient un président comme ça, l'instant était historique. Mais en fait il a dit quoi ? P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non. À part ça j'étais depuis le matin terrassée par un mal de tête étrange (comme si j'avais reçu un coup violent sur l'arrière de la tête à droite, ou que je m'étais cognée ou avait reçu la barre du séchoir à linge une fois de plus sur l'occiput - sauf qu'en fait non, à moins que le père de mes enfants et moi n'ayons pratiqué nuitamment une séance collective de somnambulisme qui aurait mal tournée ; variante : que je me sois effectivement cognée mais si fort que ça m'aurait ôté la mémoire de la collision -), mais d'écouter le beau Barack me l'a presque totalement estompé. Si vous souffrez d'écrouelles, vous devriez tenter votre chance auprès de lui, conseil d'amie (mais bon si vous faites partie de banlieusards qui recevez du sarin ou autre poison gazeux gentiment balancé par les services de votre chef d'état, il ne faut peut-être pas trop trop compter sur lui, même s'il compatit).