Tout n'est pas si réfléchi (alors pour eux, tant pis)
Trop (vouloir) contrôler peut nuire à la sécurité

Nos annulations (écho d'un billet sur "Passages")

 

Je m'accorde un dernier billet de lecture avant de repasser au travail (personnel), tout en sirotant voluptueusement un excellent thé que j'ai retrouvé en esquissant quelques rangements, et c'est une pépite qui m'est offerte :

L'annulation

Elle fait rebondir en moi, non seulement des souvenirs (1) mais l'écho de récentes réflexions surtout quand en juin à la place d'un bonheur attendu depuis plusieurs mois a déboulé, en plus d'une suppression de retrouvailles, un violent chagrin.

"ces abdications quotidiennes, ces annulations d’événements intimes, ces petits gestes qui n’aboutissent pas."

Comment mieux dire ?

Je m'aperçois alors que je ne suis jamais, sauf à ce qu'on ait tenté très fort (ou la pression des circonstances, comme récemment pour un travail que j'acceptais par nécessité financière mais auquel j'ai finalement physiquement dû renoncer) de me forcer la main, l'élément qui décide de l'annulation. Ce sont les autres qui se défilent, ou des événements extérieurs qui imposent leur loi. Quand j'emprunte un chemin, à moins de tomber malade, je le suis jusqu'au bout. D'où sans doute cette souffrance que m'infligent ceux qui changent brutalement d'avis, car je ne les comprends pas.

"Mais il me reste l ‘espoir que des détours sont toujours possibles, et je m’engage sur d’autres chemins.". Il me faut désormais tenter d'appliquer cette sagesse à mon propre destin.

 

Merci à l'auteure de ce blog dont je lis les mots sans la connaître, du moins je ne crois pas (2).

 

(1) Ah cette annulation sous trombes d'eau du premier concert de Johnny au Stade de France il y a de  cela ... 😱 15 ans, alors que nous étions tous fin prêts.Capture d’écran 2013-09-30 à 18.04.04

 

(2) Je suis méfiance quant à la qualité de ma mémoire à cause de mes périodes noires : 2005/2006 puis début 2009 et le changement radical de vie, et à présent les fins brutales, professionnelle et affective, que l'été 2013 m'a imposées. Les états de choc emportent avec eux des bribes de souvenirs qui peuvent n'avoir rien à voir avec ce qui les induit. 

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