Lundi 17 décembre 2012 : François Busnel à Livre Sterling
Ne pas se faire prier

Un grand cycle dure treize baktun (tenez-vous le pour dit)

 

 

J'ai commencé par sourire, la façon de parler du séduisant épigraphiste (1) sans doute, et puis j'ai été passionnée, on apprend plein de choses et c'est bien expliqué sans me semble-t-il de ces simplifications abusives qu'on nous offre dès qu'il s'agit de vulgariser un sujet pointu :

Mayas, le calendrier et le 21-12-2012 (Les)

Une part de ma fascination vient que tant le système de calendrier que les glyphes me rappellent ce que j'avais imaginé gamine quand on me refusait d'apprendre à lire alors que je le voulais et que par ailleurs j'étais déjà paniquée devant la rapidité du déroulé des jours et que je tentais de me créer mes propres repères, puisqu'on se refusait à me les expliquer (ah, si seulement j'avais eu un grand frère au lieu de parents qui "pour mon bien" ont fait n'importe quoi). J'ai été trop grande trop petite et du coup comme adulte je suis bête et fatiguée.

En attendant, me voilà fort déçue, je vais encore rater la fin du monde, elle n'aurait finalement lieu que dans 208 ans et là on va simplement avoir droit à la présence accrue d'un bon petit dieu du redémarrage, après ce qui ne sera peut-être même pas le Grand Boum d'Enig Marcheur - moi qui comptais sur ça pour résoudre définitivement mes chagrins d'amour et mes tracas de fins de moi(s) -.

  

PS : Je ne sais pas qui remercier pour le lien, c'est quelqu'un sur twitter, mais l'onglet était resté ouvert et je ne sais plus d'où il vient. Mais vraiment merci, ce petit documentaire a été le rayon de soleil de mon vendredi matin gris.

 

  (1) J'ai voulu en savoir plus sur sa thèse, je suis tombée là-dessus. À la veille de la non-fin du monde, on nous propose de nous vendre non pas un fichier mais des microfiches. Consultables par minitel ? 

 

 

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