La fièvre du dimanche soir
28 octobre 2012
À l'instant ou peu s'en faut
La narratrice ou plutôt le personnage principal de ce roman que je lis parce qu'on me l'a demandé (par deux voies différentes) est une jeune femme qui dans les pages que j'aborde ce soir se trouve victime dans le métro d'un malaise. Les pompiers sont appelés qui l'emmènent aux urgences
"Les médecins vont vous remettre sur pied, croyez-nous, on dit les pompiers qui disent toujours nous."
puis je lis :
Ils vous ont soutenue jusqu'à la sortie puis promenée en camion vers l'hôpital où vous avez fait de la fièvre. Vous aviez un bon trente-neuf.
Quelque chose n'étant pas tout à fait raccord avec la phrase suivante, je rembobine et m'aperçois alors qu'il était en fait écrit :
"Ils vous ont soutenue jusqu'à la sortie puis promenée en camion vers l'hôpital où vous n'avez pas fait la fière. Vous aviez trente-neuf ans, un bon poste [...]"
Julia Deck "Viviane Élisabeth Fauville" (ed. Minuit p. 50)
Je crois que je lis parfois un peu trop vite.
(ou que la douzaine de kilomètres parcourue ce matin en course à pied, m'a un peu entamée)