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Retour à Paris en toute fin de journée

 

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Comme toujours, ce fut si court mais en revanche (par téléphone) exceptionnellement mouvementé. Je rêve un peu d'une nouvelle vie qu'on me fait entrevoir.

La tristesse du retour est tempérée par le fait que j'aime mon métier, et que je suis curieuse des temps à venir.

Des retrouvailles prochaines prévues, pour une dédicace qui me fait chaud au cœur.

[en chemin, lundi 29 octobre 2012 18:58]

 

 

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La fièvre du dimanche soir

À l'instant ou peu s'en faut 

 

La narratrice ou plutôt le personnage principal de ce roman que je lis parce qu'on me l'a demandé (par deux voies différentes) est une jeune femme qui dans les pages que j'aborde ce soir se trouve victime dans le métro d'un malaise. Les pompiers sont appelés qui l'emmènent aux urgences

"Les médecins vont vous remettre sur pied, croyez-nous, on dit les pompiers qui disent toujours nous." 

puis je lis :

Ils vous ont soutenue jusqu'à la sortie puis promenée en camion vers l'hôpital où vous avez fait de la fièvre. Vous aviez un bon trente-neuf. 

Quelque chose n'étant pas tout à fait raccord avec la phrase suivante, je rembobine et m'aperçois alors qu'il était en fait écrit : 

"Ils vous ont soutenue jusqu'à la sortie puis promenée en camion vers l'hôpital où vous n'avez pas fait la fière. Vous aviez trente-neuf ans, un bon poste [...]"

Julia Deck "Viviane Élisabeth Fauville" (ed. Minuit p. 50)

 

Je crois que je lis parfois un peu trop vite.

(ou que la douzaine de kilomètres parcourue ce matin en course à pied, m'a un peu entamée)

 

 


366 - un moment de vacances (bref)

LHDP, samedi après-midi

 

Il me restait un rendez-vous à organiser, par téléphone, à l'ancienne. Une fois que ce fut fait, j'ai contemplé mon agenda : au fond, même si j'ai bien des choses à faire, et d'ailleurs une nouvelle à écrire, son premier jet, au sujet du cinéma, et aussi courir 9 à 10 km demain, je peux me considérer en congés jusqu'à mardi 14 heures. 

 

J'ai commencé par m'accorder une lecture imprévue, personnelle, hors nécessités immédiate de travail : quand les vacances sont brèves, il faut partir un peu loin et très vite : films ou livres sont un bon moyen. Celui-ci, même s'il est écrit sans saveur particulière et que peu me chaut d'apprendre que les Stones furent des emprunteurs négligeants de Circuit 24 (!), arrive pour moi au moment opportun : il me permet de saisir où sont mes propres faiblesses, notamment face aux dénis. 


Je comptais regarder un DVD, celui qui m'en a parlé m'a donné une envie folle de le lire sans tarder, mais voilà : si j'ai pensé, vigilante, à l'emporter en week-end malgré des bagages préparés en un clin d'œil, j'ai fait abstraction du fait que mon ordinateur, ce petit bijou léger et si transportable, en contrepartie ne possédait pas de lecteur (1). On dirait bien qu'en ce moment j'ai un brin la tête ailleurs. Pendant un moment de vacances, ce n'est pas trop gênant, mais la fin d'année arrive il me va falloir redevenir la femme efficace que je sais être quand on me veut du bien.

 

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366 réels à prise rapide - les consignes.

(1) Dans ma vie de l'étape précédente, je me contentais de lire les DVD sur le vieux home cinema, gagné en 2003. 

 


Panne à la centrale

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Il est curieux et bon d'aller se poser quelques jours en Normandie lors d'une période si exaltante. Je suis sans illusions mais qu'il s'agisse d'amours ou d'affaires prête à aller jusqu'où on me laissera avancer. Ce n'est pas moi qui renoncerais. Je pense beaucoup à l'âme de ma grand-mère commerçante ; ces croyances ancestrales, dont je me sens proche, que les aïeux peuvent aider. Et ça n'est pas idiot : au moins en donnant la force d'agir, parce qu'on aura voulu honorer ce qu'ils ont été, ou tenté d'être dans des périodes trop troublées. En arrivant je m'aperçois qu'une fois de plus le nucléaire local toussotait et qu'une fois de plus au niveau national rien n'en avait filtré. Un jour le danger sera pour tous ; et très concret.

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Paris change


     PA260188Un rendez-vous matinal, avec quelqu'un dont je suis très honorée et reconnaissante qu'il l'ait accepté - toujours au sujet de ce projet qu'on m'a proposé -, m'amène vers Bastille.

Je m'aperçois que le mobilier urbain a changé. Trouve le nouveau modèle assez laid, mais ce n'est pas nouveau qu'avec l'entreprise qui emporte jusqu'à présent ce marché et moi, les goûts divergent.  PA260190

 

Je suis en revanche assez séduite par l'affichage des prochains bus, très lisible. 

Je suis repartie sans savoir si ce que j'avais vu était un prototype pour un équipement futur, ou un élément de décor pour un film prochain.

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Merci Joël (la soirée formidable)

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Merci aussi à Pierre d'être, malgré son emploi du temps chargé, venu

[la dernière des trois photos est de Douja]

addenda de longtemps plus tard : Nous l'ignorions alors même si nous nous en doutions : Joël Dicker était à la veille d'obtenir un premier prix qui serait suivi de bien d'autres et à l'orée d'un succès de type long seller best seller. J'ai vraiment commencé à croire que j'étais une Bonne Mascotte (et pas seulement pour faire sourire l'ami Serge) 

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Tentative pour relever le niveau

 

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La vague du succès incompréhensible de "Fifty shades of Grey" est arrivée jusqu'à nous, qui tentons à notre petite échelle d'y résister (non sans répondre à la demande : le commerce doit tourner, mais nous ne cachons pas que nous en pensons peu de bon) par exemple en remettant au goût du jour de la littérature érotique de qualité.

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Le Goncourt des Lycéens lui irait si bien

(je parle du bouquin :-) )

 

 

 

 

(Le gag serait que cette année le Goncourt des vieux souhaite se moderniser et couronne le livre de Joel Dicker - qui redonne au lecteur une sorte de plaisir de lecture d'enfance en plus élaboré - et que les jeunes élisent "Peste et choléra" pour prouver leur maturité)

 

Rappel : nous aurons l'honneur de recevoir Joël Dicker demain soir (mercredi 24) à Livre Sterling (49bis avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris) à partir de 18 heures Message personnel : Pierrot, il y a un collector qui t'attend ;-)