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Le parc du château (de Versailles)

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Sous l'égide d'une personne rencontrée au Clan des Grands Malts et que le château, son histoire, passionnait, nous visitons le parc du château de Versailles, un jour de grandes eaux.

J'ai l'esprit ailleurs, et elle est trop studieuse, mais ça ne m'empêche pas de m'adonner à une joyeuse chasse-photos, pas tout à fait comme il faut.

 

 

 

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L'ensemble est sur flickr, sans aucun tri mais après tout. 

 

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Vu du train

11855104À la fin de cette journée à Versailles, la Défense vue du train, soleil couchant, c'est beau. J'ai envoyé je crois un MMS ou deux. Mais ils sont demeurés sans réponse. La visite en elle-même m'a un peu déçue, j'avais cru que notre guide avait une compétence particulière, or c'était seulement quelqu'un comme nous et qui aimait bien son sujet. 

Pour autant c'était bon un dimanche sans jouer le rôle of a petanque widow.

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Même pas peur, sauf ...

 

Étrange comme mes lectures de blogs et de "murs" amis (le petit rattrapage d'un (trop) calme samedi) ont aujourd'hui évoqué la peur, une concordance dans les sujets ou plutôt leurs ricochets.

Il y a ce billet chez Le Roncier qui évoque une peur féminine qui m'est étrangère.

Je peux avoir peur d'un homme armé - les armes à feu me font frémir, y compris dans les musées, leur capacité de mort sans pouvoir s'en défendre m'est par trop évidente - (1), ou d'un groupe menaçant - à condition qu'il le soit vraiment -, mais je n'ai jamais su avoir peur d'une peur. Je suis donc toujours allée là où je jugeais bon, aux heures où ça se trouvait, certes parfois sur mes gardes, prête à me battre s'il le fallait ou a piquer un 100 mètres dans un temps olympique.

Quelques peurs m'avaient été plaquées par ma mère, c'était les siennes en fait. J'ai ainsi longtemps cru avoir peur des chiens alors que je m'entends avec eux, sauf si dressés pour être agressifs, généralement fort bien. 

Les vraies peurs éprouvées furent lors de ma première visite au Burkina Faso après le coup d'état de 1987, avec tous ces hommes dont certains gamins, qui portaient fièrement la kalach en bandoulière tout en circulant en "vélos-dames" (2), très flippants voisinages de feu rouge quand on était dans l'axe du canon.

Et puis il y a cette peur profonde et irraisonnée, dont j'ai sans doute déjà parlé, que me cause Vladimir Poutine (3). Il me semble que je perdrais tous mes moyens (de défense éventuelle) si je le croisais. Et ce n'est pas cette galerie photos aimablement relayée par Milky qui me fera changer d'avis, même si quelque chose dans leur démonstrativité hétéroclite prête à sourire. 

 

(1) Serait-ce une séquelle Kennedy ?

(2) sortes de Vespa

(3) Ici en compagnie de Brice Fleutiaux


La madeleine était dans le réchaud (à gaz)

Ce soir, en lisant

 

Longtemps j'ai déploré d'être née trop tard pour mai 68, mes cousins et d'autres amis que j'ai fréquentés ensuite et qui me rendaient une bonne dizaine d'années, en parlaient comme d'une belle bouffée de liberté. C'était les plus âgés qui se souvenaient du reste, des pénuries, de la crainte de manquer, cette peur moulée par leurs années de guerre, vécues enfants, et qui revenait. Hé hop si ma tante G. en cours de repas de famille longtemps encore plus tard se hasardait à prononcer le mot "chienlit", celui-là même qu'avait dit le vieux monsieur tout gris et toujours fâché qu'on voyait parfois à la télé, tout le monde se mettait à se disputer. Mais c'était des disputes rigolotes, comme les bagarres dans Astérix (découvert lorsque j'avais une dizaine d'années), d'ailleurs ça se finissait souvent que les grands rebuvaient en portant un toast au sujet de leur dispute et je comprenais qu'ils s'étaient fâchés pour de rire. Moi j'aurais bien voulu savoir si chienlit était un gros mot ou pas ou si ça voulait dire qu'un enfant avait fait pipi au lit - mais je n'ai jamais osé poser la question -. Ça se disait plus, hein, de toutes façons.


Pour moi donc, mai 68 c'est le balcon de la nouvelle maison de mes parents, on déménage et le camion n'arrive toujours pas (un problème d'approvisionnement d'essence je crois). Et moi qui espérais tant que mes parents seraient enfin contents, cette petite maison était leur rêve, moi seule était triste de quitter mon Chambourcy chéri, je les vois se disputer à nouveau. Alors je suis assise sur le tabouret jaune en formica (1) sur le balcon parce qu'il fait beau et que peut-être cette maison toute vide m'impressionne et aussi parce que le balcon c'est bien pour guetter. 

Et surtout que je ne sois pas la cause des nouveaux cris. Que je sois la porteuse de la bonne nouvelle, Le camion arrive !

Il a dû finir par le faire, le souvenir reste incomplet. 

 

L'autre souvenir mais que je ne sais dater c'est un peu de famille d'Italie (je dirais ma tante Maria, mais peut-être elle, c'était une autre année), qui devait venir vite fait dans la nouvelle maison. Mais qui arrive trop tôt par rapport à tout ce qui reste à installer et surtout ... qui ne peut pas repartir car les trains (ou les avions ? Non, sans doute les trains, seul Zio Piero avait les moyens en ce temps-là de prendre l'avion) sont en grève.

Moi je suis plutôt contente parce qu'au lieu des perpétuels reproches que les parents se croient obligés de m'infliger sous couvert de Bonne Éducation (Tiens-toi droite ! Parle pas la bouche pleine ! Mange ta soupe ! Suce pas ton pouce !), j'ai droit à une paix relative, à me glisser hors de table avant la fin officielle du repas, et puis quand de la visite est là, ils ne se disputent presque pas. Enfin j'aime beaucoup la musique de l'italien même si ça m'agace de ne pas comprendre.

 

Je viens grâce à Elsa Osorio d'en récupérer un 3ème. Je me souvenais très vaguement de perplexités parentales face à des approvisionnements aléatoires, eau, gaz ou électricité : le quartier était encore en plein chantier, certains pavillons complets et occupés, d'autres non. Alors ils ne savaient jamais si la coupure était due à "ce qui se passait" ou aux travaux. Ce qui m'inquiétait c'était la lumière (je veux dire son absence) si la nuit approchait et puis le gaz si c'était bientôt l'heure de manger. Et puis aussi : c'était les premières fois où je voyais quelque chose en panne et que mon papa n'était pas à même de réparer.

Voilà que ce soir, je lis :

"Elle fait chauffer sa cafetière sur le fourneau à gaz et sourit de découvrir que les coupures touchent aussi le gaz, la flamme est minuscule et le café tarde à se faire." (2)

Et soudain me revient l'image de ma mère, exaspérée parce que ça ne cuit pas, inquiète d'un défaut de l'installation neuve, Non ce n'est pas une fuite, ça ne sent pas, et moi qui découvre et comprend, que flamme haute = ça chauffe plus fort, flamme basse = moins fort = les pâtes sont prêtes après la tombée du soir (3). Et par ricochet, peut-être parce qu'on aura répondu à ma salve de "Pourquoi ?" que les boutons sur la gazinière permettent un Fort et un Pas Fort. Sauf que ces jours-là même le Fort est Pas Fort et le Pas Fort s'éteint (ou bien : ma mère craint qu'il ne le fasse). Et j'ai peur que Papa crie si quand il rentre de l'usine le dîner n'est pas prêt.

Mais donc et oui, ce souvenir là : en ce temps-là le gaz en grève pouvait signifier : fourni mais réduit.

(Pourquoi suis-je si reconnaissante de cette bribe retrouvée ? Merci à Elsa Osorio)

 

(1) C'est pas une blague, les chaises assorties ont survécu qui équipent la Normandie.

(2) Elsa Osorio "La Capitana" (Métailié, p 263)

(3) L'éventuel délai du midi ne m'inquiétait guère, je n'avais pas idée de l'heure. Mais le soir mon père rentrait et que la nuit tombe signifiait qu'on allait me mettre au lit peu après.

 


La fête sur le toit

10892672La nouvelle entreprise (après rachat) de l'homme qui partage ma vie organise une petite fête, conjoints bienvenus. Je me fais donc un pieu devoir de l'y accompagner. Et finalement c'est une vraie fête, les collègues sont accueillants, un orchestre d'une école d'architecte, composé essentiellement de jeunes femmes met une fameuse ambiance.

 

Je m'aperçois que mon propre travail les intéresse, même si presque tous me confient qu'ils ne lisent pas. Je leur parle à leur demande, de "La vérité sur l'affaire Harry Québert" et de "La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis", indiquant que l'auteur du premier devrait venir pour une dédicace le mois prochain et celui du second en novembre si tout va bien.

Plusieurs semblent prêts à y venir. 

La vie soudain me semble pleine de promesses. 10806016

Je me sens rassurée sur le sort professionnel de celui que j'accompagne, lequel semble heureux que je sois venue.

 

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Les musicien(ne)s jouent bien (non sans concertation).

 

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J'observe les alentours, parfois leur bouffée de beauté. 10864704 Nous repartons à regrets, parce qu'il faut bien rentrer. 10897536

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Privée de vélib

Aujourd'hui

 

Alors voilà, ma carte bancaire arrive à échéance. Mon abonnement vélib pas du tout : il est annuel et prend date en mars ou février. 

Mais voilà, il y a la caution. Appuyée sur mon numéro de CB.

La fin de mois est financièrement sur le fil du rasoir de ce découvert autorisé qu'on utilise trop tout le temps - sans pour autant faire de folies, c'est ça qui est rageant -. 

Je dois attendre que les paies soient arrivées pour aller chercher ma nouvelle carte, sinon il faudra négocier et je préfère user d'éventuelles faveurs pour des moments bien plus désespérés (1), et en attendant ne pas trop me faire remarquer. Et puis il faut trouver un moment où l'emploi du temps est compatible avec les heures d'ouvertures de l'agence bancaire.
Peut-être jeudi ?

Tenir trois jours sans carte de crédit devrait être faisable, de toutes façons je ne compte faire que travailler, aller voir mon kiné (chèque), n'acheter rien d'autre que le pain éventuellement, un journal, mais sans doute qu'on ira pour moi, un ou deux cafés. Le plus dur sera de ne pas pouvoir payer mon coup si je vois des amis (2). Rien de catastrophique par rapport aux situations de certains d'entre eux auxquels je pense souvent, peinée et impuissante.

Seulement vélib n'est pas d'accord, qui deux jours avant l'échéance m'informe que puisque je n'ai pas saisi les numéros et code de sécurité de ma nouvelle carte de crédit, mon abonnement, quoique payé pour l'année, est suspendu jusqu'à nouvel avis.

Ce qui fait que si je souhaite aujourd'hui en emprunter un, il faudra que je fasse une location à l'heure, cautionnée par ma carte qui est encore valable jusqu'à dimanche inclus.

Être privée de vélib plus tôt que prévu à moins de re-payer par ailleurs pour ce que j'ai déjà payé, me paraît un brin absurde et abusif.

 


(La semaine prochaine, sauf si résolution entre temps de la question, je vous parlerai de l'inscription au club de natation dont le tarif semble aléatoire. Comment ça, je ne pense qu'à l'argent ? Ce qui manque oriente péniblement nos préoccupations)

 

(1) Du type panne de ballon d'eau chaude en plein hiver par -4°C dehors (déjà testé). Ou gros appel de fonds de la part du syndic de copropriété pile le même mois qu'on aura engagé des frais dentaires ou d'optique (grand classique).

(2) Cher éditeur, je n'ai pas oublié que je te dois une bière :-) 


La visite d'Elsa (Osorio)

Très belle soirée à l'Attrape-Cœurs en la compagnie d'Elsa Osorio et de vieux amis à elle dont l'un qui avait des documents filmés intéressants (la Capitana en vieille dame) et qu'à la fin de la rencontre tout le mondre regarda. 

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Sinon, j'aime beaucoup cette photo ratée de Sylvie et Elsa, mais ce qu'elle peut dire d'un moment de complicité. Je ne sais ce que je deviendrais sans ces soirées magiques, la chaleur amicale de l'Attrape-Cœurs.

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Les Ch. et Er. ne sont plus ce qu'ils étaient

Ce matin dans Libé

   

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Plusieurs années que date leur idylle, elle semblait mystérieuse et jolie. Comme ma camarade blogueuse, j'étais intriguée - au point que je me demandais s'il ne s'agissait pas d'une émission du journal, histoire de fidéliser -.

C'était trop beau pour être vrai. Déjà le mois dernier une annonce semblait émise par quelqu'un que le concept intéressait, peut-être un(e) artiste m'avait suggéré l'amie.

Voilà qu'aujourd'hui pas moins de trois Ch. Er. s'affichent, dont l'un est un faux grossier, un autre un brin trop concret par rapport à ceux d'origine - encore que - et le troisième introduit de nouveaux personnages (1) Ma et Be, et qui se permettent de donner un conseil à "nos" amoureux ("Ch. Er. il vous faut parler"), non mais de quoi je me mêle ?

Voilà le petit plaisir du Ch. Er. devenu filandreux. Même si je n'y croyais qu'à moitié, ils me réconfortaient bien un peu. On pouvait presque croire que l'amour existait.


(1) Peut-être pas si nouveaux que cela, je n'achète plus Libé que le jeudi, jour des livres.