Vous êtes gentils mais ...
21 août 2012
à la librairie, aujourd'hui
Très peu, trop peu de clients, mais à part les habituels touristes que nous décevons avec notre absence de livres en espagnol ou en anglais, ils furent tous charmants, y compris une dame de prime abord revêche et que ma bonne humeur a fini par contaminer.
Le touchant de l'histoire est que presque tous ont eu un mot pour compatir sur le fait de devoir travailler par cette chaleur.
Sauf que moi cette chaleur me met en forme et me ravit. Entre le fait que pour une fois je n'ai pas de pull, des manches absentes, et sans doute dégager une certaine énergie, j'ai rarement eu en proportion du peu de monde tant de compliments masculins qu'aujourd'hui.
Alors vous êtes gentils mais revenez fin septembre - début octobre et alors plaignez-moi du froid, surtout à la mi-saison quand nous laissons la porte ouverte. C'est ce dernier que je ne supporte pas ; ou plutôt que je supporte vaillamment mais qui me laisse exangue une fois rentrée chez moi.
Reste que quelque chose de mon été état est mystérieux : que la chaleur soit pour moi une source d'énergie j'en ai conscience depuis l'enfance, c'est sans doute lié à l'anémie - ainsi ces dernières années qu'à une thyroïde un peu flappie -. Mais en ville par ce temps, et dans une zone comme celle de la boutique, solidement polluée par une forte circulation, y compris en plein août, tout me laisse croire que l'air est étouffant. Or pour moi c'est l'inverse, je respire avec d'autant plus de facilités. Je me demande si mes globules rachitiques y sont pour quelque chose ou si c'est le simple fait d'avoir le moral parce que le climat enfin me va.
Aujourd'hui si je n'avais pas été triste pour une amie, pour ses proches, j'aurais probablement, du fait du climat, sautillé de joie.