Mon ascenseur buzzatien
25 août 2012
ces jours-ci dans ma cage (d'ascenseur)
Tout a commencé jeudi. De mon étage j'appelle l'ascenseur afin qu'il m'aide ensuite à descendre ; je partais pour le travail, j'étais un peu chargée (quand je fais une journée de librairie complète j'emporte de quoi manger, dans le quartier où je travaille un jambon-beurre et une bière valent 1 heure 30 de mon salaire).
Voilà qu'il monte, passe ... et s'arrête un étage au dessus.
J'ai trouvé ça étrange : les voisins de ce pallier sont en vacances et je n'avais rien entendu, ni personne qui entre dans l'appareil, ni porte qu'on ferme.
J'ai appuyé à nouveau sur le bouton d'appel et la machine est descendue jusqu'à moi.
Cette bizarrerie m'était sortie de l'esprit lorsque rentrant au soir, appuyant sur le bouton de mon étage et certaine de mon fait, je me suis retrouvée ... un étage plus haut.
Ce matin, re-belote. Je l'appelle il s'arrête au dessus.
Celui de la maison qui était plus tôt sorti acheter le pain avait essuyé la même mésaventure. Le sortilège ne concernait donc pas que moi.
En remontant de la petite corvée poubelles-courrier, j'ai alors décidé de ruser :
j'ai appuyé délibérément sur l'étage inférieur quitte à devoir appuyer ensuite à nouveau sur notre bouton d'étage. Mais voilà qu'il s'est arrêté pile à ce dernier.
Voici donc l'étrange maladie de notre ascenseur en cette fin d'été : il fait + 1 d'étage par rapport à ce qui lui est demandé.
(Je n'ai pas osé tenter l'expérience de demander l'étage dernier, de peur de me faire emplafonner)