Back to the present
13 août 2012
Le chagrin a été mis en veille, le temps de se manger d'inquiétude pour celle qui était à Alep, mais comme a dit le bien-aimé, C'est son choix, et les pensées sombres ne créent que des choses sombres ; alors je me tutoie, me dis Éteins moi ça. J'ai combattu les visions de guerre à coup de Jeux Olympiques, la bonne surprise inattendue, le goût retrouvé de regarder grâce aux directs sans commentaires sur Francetv Sport , le choix des disciplines oubliées sans souci des pays représentés. Sachant que la douce distraction sur l'écran secondaire de voir nageurs, rameurs ou cavaliers aux jeux finis me manquerait je me suis laissée séduire par une sorte de roman policier divertissant et ses grands coups de grands principes sur le creative writing à l'Américaine, que je ne sais plus goûter depuis qu'en me professionnalisant mes goûts littéraires se sont affinés. Le suspens au fond n'est pas sans affinités avec celui d'une retransmission sportive. Mais même en le lisant sans me laisser piéger par ses qualités de page-turner, comme ils disent, j'en aurai bientôt terminé.
Qui m'aidera alors à tenir en respect et l'inquiétude et la peine ?
Il faudrait que je parvienne à ce que la réponse soit : mon propre travail.