Quand il fait chaud
366 - Aujourd'hui un geste qui veut dire

À la radio (billet de complément)

à l'instant

 

J'ai eu le privilège d'être, en remplacement de mon patron, sollicitée par radio classique afin de parler de mes "coups de cœur" de la rentrée littéraire. Liberté de choisir mes titres, en revanche comme toujours dans ces cas, le temps est très limité. Il était question de cinq titres et c'est bien un peu injuste pour d'autres que j'ai aimés.

Puisqu'il appert que j'ai quelques lève-tôt parmi les copains, et que j'ai je crois parlé trop vite pour qu'on puisse retenir ou noter tous les titres, j'en reprends la liste :

 

1/ Olivier Adam, "Les lisières" (Flammarion) et qui était incontournable, Olivier est en passe d'être institutionnalisé, ce qui est glorieux et amplement mérité, mais non sans danger (pour la suite de son travail et pour lui). 

j'ai déjà dessus écrit une chronique Côté Papier, parce que quoi qu'il advienne, Olivier Adam restera toujours pour moi lectrice quelque chose comme "mon petit frère bien-aimé et qui écrit de chouettes bouquins avec notre vie dedans" (même que c'est un peu triste, souvent, mais c'est la vie).

 

2/ Mathias Énard, "Rue des voleurs" (Actes Sud) pour moi l'équivalent en cette rentrée du "Purge" de Sofi Oksanene, il y a deux ans. Un livre majeur, tout simplement.

Lui aussi, déjà chroniqué (mais c'est que j'ai été super sérieuse, moi, cet été)

Je suis un jeune arabe d'une vingtaine d'années

 

3/ Cédric Villani "Théorème vivant" (Grasset)

Là c'est mon honneur de libraire qui est en jeu. Car 99,8 % d'entre vous auront les pétoches s'ils l'ouvrent, il y a des maths dedans et pas du léger. 

Mais justement.  P8299054

Je suis assez fière d'avoir pu nommer Clément Mouhot qui est le Watson du Holmes qu'est Cédric Villani et une fois dans ma vie avoir pu lire le début d'une équation un peu couillue à la radio

 

4/ Joël Dicker "La vérité sur l'affaire Harry Québert" (ed. de Fallois)

Je regrette de n'avoir pas eu le temps d'en dire davantage, simplement de le mentionner et dire combien la lecture m'en avait impressionnée.

En vérité La vérité

nb. : Ce livre sortira en France le 16 septembre

 

5/ Francis Dannemark "La véritable vie amoureuse de mes amies en ce moment précis" (Robert Laffont)

que je n'ai pas encore chroniqué (Le ferais-je un jour ?), mais sur lequel je sais avoir été efficace (Comme disait Marie, Peut-on changer ?).

 

J'ai grand regret de n'avoir pu parler également des livres suivants :

- Jean Mattern "Simon Weber" (Sabine Wespieser)

Hé les amis, ne partez pas, vous venez d'arriver !

- Agnès Desarthe "Une partie de chasse" (Ed. de l'Olivier)

Agnès nous pose un lapin (et le fait fort bien)

- Audur Ava Olafsdottir "L'embellie" (Zulma)

(pas encore chroniqué) un délice de drôlerie mais sur fond de sérieux

- Clara Hoffman "So much pretty" (La Cosmopolite Noire - Stock)

(mais il ne sort qu'en octobre)

 

Je n'ai pas non plus disposé de La Minute Colombo, sinon j'eusse évoqué 

- Amin Maalouf "Les désorientés" (Grasset)

 

 

Et de ceux là (lecture commencée ou PDLP (prochains dans la pile) :


- Serge Joncour "L'amour sans le faire" (Flammarion), quelque chose d'attachant, tendre

- Claro "Tous les diamants du ciel" (Actes Sud)

- Goliarda Sapienza "Moi, Jean Gabin" (Attila) et là mea culpa je l'avais bien à l'avance (merci les Attila) mais je ne l'ai toujours pas lu - honte à moi -. Attila : la maison d'édition qui publie un bouquin avec un titre tout ce qu'il y a de bien pour donner envie, et qui le cache avec un bandeau sage :-) .

- Jérôme Ferrari "Le sermont sur la chute de Rome" (Actes Sud) que je n'ai pas encore lu tout bêtement parce que je l'ai reçu en feuilles A4 en vrac et que je viens seulement d'acheter les boudins de la bonne taille pour les relier. Tant qu'à faire des économies, si on m'avait envoyé le livre sous forme de fichier je l'aurais sans doute déjà lu (à quoi ça tient, les choses ...). 

- Aurélien Bellanger "La théorie de l'information" (Gallimard)

 

Et il y en a bien d'autres et non des moindres en attente (Laurent Gaudé, Simonetta Greggio, Jean Échenoz ...) et quelques dont-on-parle que je vous ai épargnés en expliquant comme pour Amélie Nothomb que les lecteurs venaient tous seuls les chercher et que donc ils pouvaient de moi en tant que libraire se passer.

L'émission sera peut-être un peu réécoutable après coup par là , mon intervention avait lieu à 8h15.

Et là je vous laisse afin d'aller répondre aux sarcasmes de mon garçon (c'est l'inconvénient des interviews par téléphone quand on loge dans un appartement pas très grand, les habitants présents entendent tout).


 

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