Jour pluvieux mais si heureux
20 juillet 2012
Mission accomplie malgré le temps automnal (tu avais d'ailleurs remis le chauffage, je n'ai pensé qu'après que nous aurions peut-être pu davantage en profiter) et que quand je suis arrivée, puis à nouveau vers le milieu de l'après-midi enfin quand tu m'as accompagnée en voiture jusqu'à l'arrêt du tram - un rendez-vous de soins t'attendait - il pleuvait à plein couteaux. La difficulté que nous avons de nous quitter. Un dernier baiser.
Je suis revenue avec le lot de tes livres à transmettre, dûment dédicacés, l'espoir fou qu'ils recevront bon accueil et que la vie enfin sourira. Mon pantalon n'a pas recraqué - pour le glamour, c'était raté, quelle ridicule arrivée -.
Il nous aura manqué du temps, entre les courses, même rapides (1), ton rendez-vous, mes horaires restreints, mais c'était si simple et si bien. Ce moment, après la photo - le printemps si pluvieux et le début d'été ont rendu la végétation luxuriante, c'est si impressionnant -, quand nous avons cherché des yeux en vain les écureuils, ton geste tendre, tes mots pour raconter.
Le bonheur du livre achevé.
Et qu'on le veuille ou non, l'espoir ténu d'un avenir meilleur et d'un peu davantage lorsque tu iras mieux.
(1) Et malgré tout le travail et les difficultés, tu avais pensé à l'avance à la pasta speculoos crunchy que j'ai du mal à me procurer. C'est sans doute peu de choses, mais j'y suis sensible, je suis touchée, ces petites attentions précises qui font qu'on se sent (bien) aimée. J'espère que nous nous reverrons bien avant que le réapprovisionnement ne soit nécessaire (quand tu viendras signer ?). En revanche je ne sais pas quand je trouverai le temps de regarder le DVD, même s'il me fait plaisir aussi, et son choix attentif (mais tu le sais).