366 - Fragment d'aujourd'hui raconté en sondage d'opinion
23 avril 2012
Sondage en sortie d'une journée mère-fils, je publie avant 20 heures, tant pis :
- 100 % de nos démarches administratives et qu'il convenait de faire sans tarder ont été couronnées de succès malgré le peu de foi qu'il convient d'accorder aux sites internet fournissant des listes de documents nécessaires ;
- 100 % des participants au déjeuner dans un bistrot se sont régalés (1) ;
- 50 % du jeune couple qui se séparait dans le silence des larmes à nos côtés a eu tort de quitter l'autre (2) ;
- 50 % des élégantes et joyeuses rombières à notre autre côté avait un téléphone portable datant de l'invention du télégraphe, à s'en demander ce qu'il capte encore ;
- 100 % des visiteurs de l'expo Tim Burton ont été un brin déçu de sa trop grande brièveté (Hein, quoi déjà, c'est la sortie ? Y a pas d'autre salle ?) ;
- 100 % des visiteurs de ladite expo se sont félicité de la précaution que j'avais prise de billets coupe-file - car je craignais l'éventuelle longueur de la part administrative et obligatoire de la journée - ; en fait c'est surtout la longueur de la file d'attente qui était à craindre.
L'éventualité d'une nouvelle journée mère-fils aux prochaines vacances scolaires remporte 100 % des intentions de réalisation.
(1) C'est à dire lui et moi
(2) Je pense qu'elle venait de quitter le futur Barack Obama auquel elle reprochait de manquer d'envergure. Il plaida un moment sa cause avec tristesse, calme et classe, elle humidifait un dessert que finalement elle ne mangea pas. Il paya. Il partirent en même temps mais déjà plus ensemble. C'est le seul moment de la journée où j'ai vaguement regretté la présence de Stéphanot ou plutôt je dois probablement m'en féliciter, car j'eusse été sinon tentée de hasarder un "J'en veux bien si t'en veux pas" qui eût été déplacé. Rien ne me dit que son nom de famille commençait par un D.
Stéphanot n'a pas la même interprétation de la scène, la dame l'avait ému.
366 réels à prise rapide - le projet
366 réels à prise rapide - les consignes.