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Passant/s

366 - ce que l'on porte

 

Je partais pour une longue, une très longue journée, mais potentiellement belle : que des activités appréciées. Si j'avais lourd à porter, c'était en énergie et en devoir durer : de la piscine à 7 heures jusqu'à l'after de l'Attrape-Cœurs, ça risquait de faire long.

Tout s'est passé, en fait, avec bonheur. La période est propice et je dois savourer. Même si le manque et le chagrin obèrent le principal plaisir, rien à voir avec les sombres mois d'années passées où j'avais tout à tenir et soutenir, de l'état dépressif de l'homme de ma vie, aux maladies réunies qui touchaient l'un ou l'autre, en passant par le travail qui, dépourvu du moindre sens, devenait torturant, la désaffection inexplicable (alors) de l'âme sœur, la toujours perceptible pression familiale (1), les responsabilités sans trêve de parent d'enfants pas encore grandis.

En ce moment, je porte moins. Seulement je sens bien qu'il s'agit d'une trêve. J'aimerais qu'elle dure au moins le temps d'un gros "premier" roman ou d'une rencontre qui sauverait (2).

 

(1) de la famille d'origine j'entends.

(2) À moins que l'un ou l'autre des hommes qui font défaut ne se décide à prendre soin. Mais n'ai-je pas (déjà) trop souffert de leur incohérence pour que revenus ils puissent aider ?

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366 réels à prise rapide - les consignes.

 

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