366 - action éclair
28 mars 2012
J'arrive au travail, tombe face à face et amoureuse d'une camera, rencontrée il y a 5 ou 6 ans dans mes rêves, sur le champ un monde fou, le contre-champ pas mieux, mon patron me fait malgré tout signe d'entrer, j'aime le spot qui éclaire fort, il me réchauffe la moëlle des os, sous la foule le petit chien affectueux me fait la fête, reconnaissant parmi le peuple humain qui a envahi son univers diurne un élément ami, tandis qu'au dessus de nos têtes grommelle Jean-Pierre Mocky.
Puis tout soudain, les lieux se vident, la librairie redevient ce qu'elle est : une boutique où se pourvoir en lectures ; seulement entre-temps les clients ont regagné leurs bureaux et qui pour la plupart ne repasseront qu'au soir.
Heureusement arrive une amie dont la présence m'accorde une transition douce entre le tourbillon du tournage et le tout-venant de l'après-midi.
L'intermède cinématographique n'était pas prévu. C'est le patron qui a intercepté le réalisateur, sensible à l'offre (bénévole).