Je sens que je vais décevoir Samantdi
13 février 2012
Hier soir tard, en (re)lisant
Toujours dans le cadre de mon archéologie personnelle en vue d'une nouvelle que j'ai promise au moins à un ami, et donc de ce mardi 28 octobre 1980 qui m'avait propulsée au Parc des Princes comme spectatrice d'un match France / Irlande, puis permis de rencontrer Dominique Dropsy et sa femme (je ne sais pas bien comment transposer pour faire comprendre à ceux de maintenant l'honneur ressenti que c'était), j'ai retrouvé ces lignes, écrites dans la marge de mon journal de l'époque, alors que je n'avais pas tout à fait 17 ans :
"Rude condition de femme de footballeur, madame Dropsy (1) n'a pas vu son mari depuis vendredi et là il va repartir à Nancy). Catherine (2), fûtée, dit "Moi j'aime mieux être la femme d'un restaurateur"."
J'ai un peu peur trente et quelques ans plus tard, de contribuer à l'effondrement d'une illusion. ;-)
(1) Apparemment elle m'avait fait grande impression. Je pense à me relire qu'elle s'était montrée attentive envers la gamine mal dégrossie que j'étais, et je n'étais pas habituée.
(2) La fille, d'une douzaine d'année de celui grâce à qui j'avais été invitée