L'indulgence de Stéphanot pour sa mère philomathe
Vieux billet

Je sens que je vais décevoir Samantdi

Hier soir tard, en (re)lisant

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Toujours dans le cadre de mon archéologie personnelle en vue d'une nouvelle que j'ai promise au moins à un ami, et donc de ce mardi 28 octobre 1980 qui m'avait propulsée au Parc des Princes comme spectatrice d'un match France / Irlande, puis permis de rencontrer Dominique Dropsy et sa femme (je ne sais pas bien comment transposer pour faire comprendre à ceux de maintenant l'honneur ressenti que c'était), j'ai retrouvé ces lignes, écrites dans la marge de mon journal de l'époque, alors que je n'avais pas tout à fait 17 ans :

"Rude condition de femme de footballeur, madame Dropsy (1) n'a pas vu son mari depuis vendredi et là il va repartir à Nancy). Catherine (2), fûtée, dit "Moi j'aime mieux être la femme d'un restaurateur"."

J'ai un peu peur trente et quelques ans plus tard, de contribuer à l'effondrement d'une illusion. ;-)

 

(1) Apparemment elle m'avait fait grande impression. Je pense à me relire qu'elle s'était montrée attentive envers la gamine mal dégrossie que j'étais, et je n'étais pas habituée.

(2) La fille, d'une douzaine d'année de celui grâce à qui j'avais été invitée

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