Le premier jour depuis un moment où mon téléphone a pu être rechargé
27 janvier 2012
Ce matin, avant de filer
J'ai enfin pu mettre en poche un téléphone entièrement rechargé. Cela faisait au moins deux semaines que ça ne m'était pas arrivé, si ce n'est trois. Toujours au travail ici ou là, ou tentant désespéremment d'entrenir par la nage ou la danse, un corps fatigué - ce serait bien pire s'il n'était pas musclé -, ou à un rendez-vous de soin, plus rarement à l'opéra, bref, pas chez moi. Ou bien le soir mais tombant de fatigue. Et de toutes façons ayant besoin du téléphone près de moi pour servir de réveil avant le réveil de la radio (1).
Or je mets à recharger mon téléphone dans le cagibi, lequel est hors de portée d'oreille du lit : donc pas question de recharger aux nuits précédant un réveil que l'on sait devoir être précoce.
Hier soir, épuisée plus loin que l'épuisement, j'ai décidé de retarder mon heure d'arrivée du vendredi à la bibliothèque et ce faisant de pouvoir courir le risque éventuel d'un réveil naturel. Une de mes dernières actions réveillée a donc été de mettre le petit appareil à recharger, juste avant de m'effondrer au fin fond de mon lit douillet.
Je l'ai donc enfin récupéré chargé pour cette nouvelle journée, ce qui lui épargnera d'annoncer "batterie faible" avant que je ne sois rentrée.
Et comme j'avais passé enfin une nuit suffisante, et qui m'avait sans doute éclairci les idées, c'est seulement ce matin que j'ai pensé à la prise multiple que j'ai installée dans ma chambre depuis le début des défaillances de mon petit ordi. (2). J'aurais pu tout à fait y brancher mon téléphone tout en comptant sur lui comme réveil au matin.
C'est souvent quand les problèmes se résolvent qu'on trouve, mais un peu tard, la bonne solution (3).
(1) En période d'archi-fatigue le cumul n'est pas un luxe.
(2) Il flanchouille aussi de la connexion et comme la truc-box est plus près de la chambre que de la cuisine, j'ai dû, bien qu'elle ne fût pas tout à fait "à soi", revenir y travailler
(3) Proverbe Shadok ?