"Il ne faudrait jamais quitter Montauban"
La prolifération (mystérieuse ?) des camions blancs

Le billet que ma coiffeuse ne doit surtout pas lire

this very morning and now on

Photo 1081 C'était ma visite annuelle chez le coiffeur. L'ironie de mon sort, qui est très compétitive, a voulu que je trouve enfin une bonne adresse où je me sente bien, juste dans les temps où j'ai commencé de quitter l'Usine - donc moins besoin d'avoir l'air d'une dame dynamique et moins de moyens, ce qui fait que vu mon peu de goût pour la représentation et les apparences, bref, en résumé :

J'ai trouvé un bon coiffeur à partir du moment où je n'y allais (presque) plus.

Le rendez-vous était pris longtemps à l'avance pour cause d'emploi du temps à coordonner avec celui de Stéphanot lequel avait lui aussi besoin d'une coupe, ses cheveux épais et drus supportant si mal l'allongement qu'il n'a lui-même pas envie de s'essayer au long.

Nous ignorions donc qu'il allait tant pleuvoir.

Or mes cheveux ont la particularité de friser sous la flotte.

Très professionnelle, la personne qui me coiffe quand je fais une apparition au salon s'est appliquée à me faire une jolie mise en plis avec un mouvement lissé-venté so much seventies qui me ravissait et faisait s'esclaffer le garçon, signe que c'était réussi.

À 10h39 nous sortions de l'officine. À 11h45 nous étions de retour à la maison. Du coiffage il ne restait rien que des boucles en bataille (1). Je ne serai jamais une femme élégante. Pas plus d'un quart d'heure, en tout cas, par temps de pluie.

 

(1) qui font seventies aussi, d'ailleurs, mais dans un autre style.

addenda du 24/07/11 dans l'après-midi : En fait ce qui m'est arrivé est exactement ce qui est dessiné là, mais dans l'autre sens (je veux dire en ordre chronologique inversé)

Bad hair day

(et sauf que ça ne se passait pas à New-York mais à Paris, c'est moins glamour je sais)

Pour mémoire :

"En déplacement pour deux jours, j'avais oublié d'emporter ma trousse de toilette. J'ai donc acheté brosse à dents, dentifrice et peigne dans une pharmacie. [...] De ce voyage à Arras, [...] j'ai donc gardé un peigne. Et un ami libanais. Cet homme a été séduit par mon aspect impeccablement peigné." in "Le sac à main", éditions L'Estuaire p. 43 & 44, M. Desplechin.

Libanais ou Belge, ça ne m'arrivera donc jamais.

 

 

Commentaires