Rien n'échappe au capitalisme pas même les fuites des hommes
29 mai 2011
Samedi matin, petit supermarché de proche banlieue
Notre organisation familiale m'épargne d'aller trop fréquemment au super- ou à l'hypermarché et ça me convient tout à fait.
Parfois comme ce mois-ci, il me faut plus de 3 semaines et une relative urgence typiquement féminine (1) avant de parvenir à me rendre au plus proche magasin faire quelques compléments ciblés aux grosses courses hebdomadaires.
Il se peut donc que je ne remarque que tardivement une évolution déjà ancienne, ou que je crois nouveau ou local un produit déjà courant (2).
Depuis longtemps déjà, des couches pour vieux étaient apparues auprès des couches pour bébés et des protections anti-fuites des dames auprès de celles périodiques des belles années. J'ai remarqué ce samedi que les hommes aussi désormais avaient leur spécificité.
Je suppose que ces protections sont très utiles à qui en a besoin, et que leur existence en soulage certains. Leur mise à disposition dans le moindre supermarché de quartier est donc probablement un progrès. Mais ce qui est fascinant pour qui est né en des temps d'achats parcimonieux c'est cette capacité qu'a une société à la consommation emballée à proposer le moindre objet pour la plus petite parcelle de nécessité, dès lors qu'on estime qu'il y a un marché.
Je suppose qu'on en viendra bientôt à des modèles de brosses différents selon la longueur de nos dents (3), des mouchoirs en papier de tailles variables selon le type de rhume, de lessive différente selon qu'il s'agit de laver des chaussettes, des tee-shirts ou des taies d'oreiller.
(1) Difficile de prévoir les stocks lorsqu'on est au moins deux concernées
(2) Comme l'an passé la lessive noire.
(3) Bien plus segmenté que le classique Junior / Senior