Le mystère résolu de la mite géante
18 février 2011
Ces jours-ci dans mon placard ou enfilé.
Depuis la fin de la naphtaline, sans doute trop efficace pour nos bronches aussi, nous subissons chez nous la colonisation de mites actives et bien acclimatées. Outre que j'ai la déplorable habitude de considérer l'achat d'anti-mites comme une efficacité en soi et semble considérer que le problème est réglé en stockant avec les produits d'entretien les différents produits de résistance, mais sans les débaler, les pulls de laine délicieuse sont souvent mal rangés et par suite de l'utilisation de gestes colériques d'un des habitants peu de penderies ferment vraiment.
Certains de mes pulls se sont trouvés victimes d'un trouage impressionnant. J'en étais venue à penser que nous hébergions probablement une espèce mutante de mites géantes et particulièrement voraces.
Les mites rafolent du cachemire. Or le père de mes enfants possédait un pull de ce pedigree offert à lui pour un anniversaire. Troué il reste chaud, et si léger, duveteux que son confort est merveilleux. Il est hélas devenu inmettable en public, je l'ai donc récupéré pour les longues soirées d'hiver.
J'ai constaté en début de semaine une nouvelle offensive des petits trous apparus sur l'un des côtés jusqu'alors épargné.
Et ce soir, en l'enfilant, j'ai pu comprendre que la laine déjà un brin démaillée, n'attendait qu'un geste pour se déchirer. Les petits trous mités discrets en ont soudain formé un de taille remarquable.
J'ai ainsi pigé pourquoi certains lainages portaient des vides si grands. Nous n'avons pas de mite géante mais des petites nombreuses et efficientes.
Voilà enfin résolu un mystère ménager.
De là à en déduire une morale politique ...