Paris, République, le 4 septembre
31 août 2010
Fauvette dit exactement ce que je ressens, Kozlika, Mitternacht et Samantdi l'écrivent très bien aussi, je n'en peux plus de tout ce racisme et cette xénophobie qu'à des fins électoralistes le gouvernement qu'on a en France actuellement sans arrêt revendique et abreuve.
Dans ma propre famille d'origine j'ai vu les ravages au fil des ans de ces politiques, qui caressent les petits blancs dans le sens du poil, On vaut mieux que les autres, n'est-ce pas, qui sont des délinquants (c'est bien connu, et le gars qui m'a volé mon [remplacer par ce que vous voulez] l'autre jour, c'était un [remplacer par le vocable qui vous va, on nous a tout l'été offert un grand choix]). Dès lors, tout le monde reprend à son compte les plus basses affirmations, presque fièrement. Qui tente de les ramener à la raison devient une pauvre vieille bab, l'humanisme, pauvre bécasse, c'est dépassé. L'immigration devient un "problème" quand pour un pays intelligemment gouverné c'est au contraire une force.
Ma mère qui pourtant épousa jadis un étranger au lendemain d'une guerre où leurs pays furent ennemis, s'est mise à prononcer des paroles à la Paul Morand (1) et moi à n'être plus capable de le supporter.
Le rôle des dirigeants, j'en reste persuadée, est de tenter d'élever le peuple, lui offrir une vision plus large que le quotidien souvent rude, ne le lui permet.
Il n'est pas de soulever ses pires bestialités, fournir les boucs émissaires, et pendant ce temps détourner les biens publics à son propre profit ou celui de ses alliés.
Je ne sais pas trop comment, car ma vie est chargée, mais samedi, République, 14 heures, j'y serai (2).
(1) Voir à 53 mn et + si le courage vous en dit ; cela dit à 10 mn sur Radiguet, il n'est pas inintéressant, ce qu'il dit sur l'écriture et par ailleurs la pratique sportive et à la toute fin sur le grand âge est souvent juste et émouvant ; et à 40 mn il y a un "Je n'ai pas quitté la France, j'étais en Suisse j'y suis resté." qui dans la série "qu'en termes élégants ces choses là sont dites" se pose royalement là.
(2) ou si ça peut pas (trop) longtemps après.